Quoi de neuf ? Beethoven... dirigé par Constantin Trinks, jeune et brillant chef issu de l’endurante tradition des Kapellmeister, et demandé aujourd’hui par de grandes maisons d’opéra. Avec ici l’une des trois ouvertures de Leonore, fameux prélude à Fidelio, et la célèbre Cinquième Symphonie qui, on aurait tort de l’oublier, recèle bien plus que les huit notes immortelles de sa légende...
Issue elle aussi de l’école germanique de la rigueur, Carolin Widmann, violoniste internationalement renommée, retrouve ici une vieille connaissance : le Concerto pour violon de Schumann, qu’elle a enregistré en joué-dirigé en 2016 avec le Chamber Orchestra of Europe. L’un de ses préférés du répertoire, dont elle dit adorer « la noirceur, le côté abrasif et la tension constante, le désespoir du deuxième mouvement mais aussi la possibilité d’une consolation ».
Au programme
Beethoven Leonore, ouverture n° 3
Schumann Concerto pour violon
Beethoven Symphonie n° 5 op. 67
15, avenue Montaigne 75008 Paris