Les fulgurances de jeunesse de Haydn, Mendelssohn, Schubert.
La vivifiante jeunesse des trois compositeurs de ce programme irradie leurs œuvres écrites respectivement à l’âge de trente ans (Haydn), vingt-deux ans (Mendelssohn) et dix-neuf (Schubert).
Dans sa Symphonie n° 19, composée alors qu’il vient d’entrer au service du prince Esterhazy, Haydn pose les fondements du classicisme viennois. Schubert et Mendelssohn en font fructifier l’héritage tout en affirmant leur sensibilité romantique. Schubert donne à sa Symphonie n° 4 une couleur jusqu’alors inédite dans sa musique orchestrale : plus sombre, elle justifie le sous-titre de « Tragique » apposé par le compositeur lui-même. Le Concerto pour piano n° 1 de Mendelssohn associe un lyrisme intime à une vivacité arachnéenne qui subjugue le public londonien en 1832 : « Jamais de ma vie je n’ai eu un pareil succès. Le public était ivre d’enthousiasme », confie l’auteur de cette partition brillante.
Haydn Symphonie n° 19 Hob. I:19
Mendelssohn Concerto pour piano n° 1 op. 25
Schubert Symphonie n° 4 D. 417 « Tragique »
15, avenue Montaigne 75008 Paris