Un titan, un romantique, une presque inconnue, une violoniste virtuose : que demander de plus ?
Un titan, un romantique, une presque inconnue, une violoniste virtuose : que demander de plus ? Il était grand temps de mieux connaître la Française Louise Farrenc (1804-1875), qui fut une compositrice respectée de ses pairs, et obtint même, chose rare, d’être payée comme ses collègues masculins au Conservatoire de Paris où elle enseignait.
Sans doute plus familière aux mélomanes, la symphonie « Rhénane » de Schumann déchaîna un tel enthousiasme lors de sa création que les musiciens de l’orchestre joignirent leur unanime « Hourra ! » aux applaudissements déchaînés des spectateurs.
Terminé dans la fièvre quelques heures avant sa première exécution, l’unique concerto pour violon de Beethoven demeure quant à lui l’un des sommets du répertoire et sera pour Antje Weithaas l’occasion de conclure la soirée par la pleine mesure de son talent.
Farrenc Ouverture n° 1 op. 23
Beethoven Concerto pour violon op. 61
Schumann Symphonie n° 3 op. 97 « Rhénane »
15, avenue Montaigne 75008 Paris