Mozart a onze ans lorsqu’il compose le premier de ses vingt-sept concertos pour piano. Il pastiche assurément les maîtres de son temps. Il achève son Cinquième Concerto à l’âge de dix-sept ans. Le clavecin a disparu au profit du pianoforte. L’art du chant domine au point que l’on pourrait imaginer, déjà, l’un des personnages de ses opéras à venir.
Plus tard, au temps des Noces de Figaro, le Concerto en mi bémol majeur pressent le romantisme : dramatisation du discours, audace de l’écriture, révélant un imaginaire inédit, faussement insouciant, véritable confession, entre sourire et larmes, tous caractères qui culmineront dans le dernier concerto pour piano. Il ne reste à Mozart que quelques mois à vivre.
Mozart : Concerto pour piano n° 14 K. 449
Concerto pour piano n° 15 K. 450
Concerto pour piano n° 16 K. 451
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