« Quand nous arrivâmes, le copiste était toujours en train de l’écrire et ton frère n’eut pas le temps de répéter le rondo parce qu’il devait relire la copie. » Léopold Mozart se plaint à sa fille de la négligence de Wolfgang. Celui-ci ne compose pas assez vite et devra improviser pratiquement toute sa partie soliste du 20e Concerto pour piano !
L’expression de l’œuvre est si dramatique, sa puissance telle, que Beethoven en réalisera une cadence géniale. La partition annonce le romantisme tout comme le 21e Concerto qui suit. François-Frédéric Guy le dirige également du piano avec le rare Rondo en ré majeur. Mais une surprise nous attend : nous découvrirons deux cadences étonnantes, dérangeantes et passionnantes du plus célèbre des concertos de Mozart.
Mozart : Rondo pour piano et orchestre K. 382
Concerto n° 20 K. 466 (cadences de Ludwig van Beethoven)
Concerto n° 21 K. 467 (cadences de Marc Monnet)
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