Que lui reste-t-il à désirer ? Chambriste célébré, sollicité par les salles les plus prestigieuses, choisi comme artiste en résidence par l’Elbphilharmonie, récemment récompensé (après Dietrich Fischer-Dieskau ou Krzysztof Penderecki) par le très convoité prix de la musique de Duisburg... le violoncelliste franco-allemand Nicolas Altstaedt passe d’un sommet à l’autre.
Interprète plein de passion mais aussi directeur musical et artistique d’une grande finesse, il propose en joué-dirigé le Concerto pour violoncelle no 2 de Haydn, situé aux confluences de l’élégance altière du XVIIIe siècle et déjà empreint de l’esprit curieux du XIXe. Haydn, dont l’ombre plane encore sur la Symphonie n° 8 de Beethoven. Pourquoi celle-ci connut-elle en son temps moins de succès que la précédente ? « Parce qu’elle est bien meilleure », répondit sans ambages le compositeur.
Au programme
SCHÖNBERG Symphonie de chambre n°1 en mi majeur
HAYDN Concerto pour violoncelle n°1 en do majeur
BEETHOVEN Symphonie n°8 en fa majeur op. 93
15, avenue Montaigne 75008 Paris