Les passions russes de l’Orchestre de chambre de Paris et du violoncelliste Alban Gerhardt.
Qu’il s’agisse de joies ou de désespoirs, les Russes, en musique, ne font rien sans passion, et une soirée russe ne peut être qu’un moment palpitant. La première symphonie de Prokofiev, écrite en février 1917, réunit une idée néoclassique venue tout droit de Haydn et Mozart et les audaces singulières d’un jeune homme de 25 ans. La majestueuse Sérénade pour cordes de Tchaïkovski déploie de soyeuses mélodies et une valse étourdissante. Quant au concerto no 1 de Chostakovitch, c’est une véritable épopée pour instrumentiste virtuose. Un morceau de choix pour le grand violoncelliste Alban Gerhardt, qui part à la conquête de ce sommet avec une heureuse décontraction : « J’aborde chaque œuvre comme si elle avait été écrite pour moi. Quel que soit le compositeur, j’essaye simplement de comprendre ce que l’œuvre me raconte, et c’est cela que je joue. »
Programme
Prokofiev Symphonie n° 1 op. 25 « Classique »
Tchaïkovski Sérénade pour cordes op. 48
Chostakovitch Concerto pour violoncelle n° 1 op. 107
15, avenue Montaigne 75008 Paris