Le pianiste François-Frédéric Guy poursuit son exploration des filiations musicales.
Comment naissent les œuvres ? Le plus souvent d’un double désir : celui d’un compositeur… mais aussi celui d’un commanditaire. À son arrivée à Vienne, Mozart subsiste grâce à ses succès de concertiste, mais il peut heureusement compter sur la prodigalité d’un empereur féru de musique.
De nos jours, c’est une campagne de financement participatif menée avec enthousiasme qui a permis à Aurélien Dumont d’écrire ce concerto conçu pour être joué-dirigé par François-Frédéric Guy. Passé par l’Ircam, subtil, amoureux de l’inouï, le compositeur a choisi d’y poser la question de la greffe : comment le piano, tentaculaire, se mêle-t-il à l’orchestre de chambre ? Mélomanes éclairés et renouvellement constant : c’est ainsi que la musique progresse.
Mozart Concerto pour piano n° 23 K. 488
Aurélien Dumont Ecoumène, concerto pour piano (création à Paris)
Beethoven Symphonie n° 4 op. 60
15, avenue Montaigne 75008 Paris