Fusion idéale du Lied et de la symphonie, l’orchestre se pare ici d’un raffinement intime qui se rapproche de l’esprit chambriste. Les voix y sont traitées comme de véritables instruments à part entière de l’orchestre créant un équilibre parfait entre la lisibilité du chant et la puissance orchestrale. Concert chanté en allemand, surtitré en français et en anglais.
Concert chanté en allemand, surtitré en français et en anglais.
Das Lied von der Erde (Le Chant de la Terre) inaugure la dernière manière de Mahler et fut composée à l’été 1908 à l’issue des deux années les plus dramatiques de la vie du compositeur qui l’avaient vu perdre sa fille bien aimée, quitter la direction de l’Opéra de Vienne et apprendre la maladie de cœur qui allait l’emporter au printemps 1911.
Fusion idéale du Lied et de la symphonie, l’orchestre se pare ici d’un raffinement intime qui se rapproche de l’esprit chambriste. Les voix y sont traitées comme de véritables instruments à part entière de l’orchestre créant un équilibre parfait entre la lisibilité du chant et la puissance orchestrale.
À l’origine, l’œuvre fut écrite pour ténor et baryon mais les voix féminines de contralto et mezzo y ont souvent trouvées un écrin de rêve. C’est aussi l’une de pages les plus célèbres de Mahler, saluée par près de 150 enregistrements discographiques différents depuis sa création (dont la mythique version de Kathleen Ferrier et Bruno Walter en 1952). Magdalena Kozena n’y a pas résisté et elle l’a enregistrée à son tour en 2018 sous la direction de Simon Rattle avec l’Orchestre de la Radio Bavaroise. On ne peut que saluer à l’écoute la puissance dramatique de la mezzo thèque et son intelligence du texte qui y font merveille.
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