A partir de 6 ans.
Il y a des enfants derrière chacune des pièces de ce programme.
Le Concerto de Copland, créé avec le clarinettiste Benny Goodman, débute par une berceuse - lullaby - pour s’accélérer par un rythme jazzy.
Dans Siegfried Idyll, Richard Wagner rend un hommage sous forme de sérénade à la mère de son fils qui vient de naître, tout juste baptisé Siegfried… C’est sous les fenêtres de la mère que cette musique est entendue la première fois, comme une véritable sérénade. Tout y est tendre, mélodieux, attendri par l’éveil de la vie.
C’est aussi à des enfants qu’est dédiée l’histoire Ma mère l’Oye, mise en musique par Ravel en 1908 sous forme d’une pièce pour piano à quatre mains, ensuite orchestrée, puis enfin dansée sous forme d’un ballet complet en 1911. Les heureux dédicataires, les enfants de ses amis Godebski, furent les premiers récitants de ces contes inspirés notamment de Charles Perrault. En écoutant la version complète du ballet, on y devine – car la musique les dépeint si efficacement – les principaux personnages : la Belle et la Bête, le Petit Poucet, Laideronnette impératrice des pagodes.
Au programme
Richard Wagner : Siegfried-Idyll
Aaron Copland : Concerto pour clarinette
Maurice Ravel : Ma mère l’Oye
En intermèdes, création par le lauréat d’Île de créations, concours de composition.
45, rue La Boétie 75008 Paris