Ultime symphonie écrite par Mozart (1788), la Symphonie « Jupiter » sonne comme un pont jeté vers le romantisme. Tout y est classique pourtant : l’effectif de l’orchestre, les phrasés symétriques… Mais les développements de l’écriture et la construction à grande échelle sont autres.
Planent aussi des clairs obscurs saisissants. Jusqu’à la fugue finale qui montre que Mozart ne veut plus écrire du « beau » mais désormais du « grand ». Le surnom « Jupiter » est apparu plus tard, en 1819 : il souligne la majesté de cette symphonie qui fait triompher la grandeur face à la légèreté.
Encore peu connu du public français, Michael Hofstetter est aujourd’hui l’un des chefs les plus intéressants pour diriger Mozart : tantôt sur instruments modernes, tantôt sur instruments d’époque, il sait souligner la vivacité de cette musique géniale, en lui insufflant en plus tout le talent qu’il a su capter dans les opéras classiques (Mozart, Gluck, Haendel…) qu’il dirige constamment avec un grand succès.
Wolfgang Amadeus Mozart
La Clémence de Titus, ouverture (5’)
Concerto pour piano n°17 en sol majeur ( ?’)
Symphonie n°41 « Jupiter » en ut majeur (38’)
Direction : Michaël Hofstetter.
Piano : Marc-André Hamelin.
Excellent concert en particulier le concerto pour piano interprété par MA Hamelin avec une grande finesse
Pour 1 Notes
Excellent concert en particulier le concerto pour piano interprété par MA Hamelin avec une grande finesse
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