Orphée et Eurydice à bicyclette

• Fantaisie musicale

Pierre Lericq, dans ce nouvel opus, s'inspire du mythe d'Orphée et Eurydice. Les deux protagonistes de cette histoire ne sont que deux saltimbanques égarés.

Bernard s'est mis en tête de sauver le monde en racontant à l'humanité entière l'histoire d'Orphée et Eurydice, pour que les hommes n’aient plus jamais envie de regarder en arrière mais droit devant, pour inventer une autre humanité ! Jeannine, elle, l'accompagne par jeu...

Dans cette épopée, ils vont incarner tous les personnages, passant du chant au théâtre, de l'enfer au paradis, de la poésie au burlesque, dans un rythme échevelé fait d’extravagance, d'énergie musicale et de fantaisie verbale.

Par Les Epis noirs.

• La presse

« Pierre Lericq est un grand agitateur de notes et de mots. » Le Point

• Notes d’intention

« Ce qui m’a plu dans l’écriture de cette pièce, c’est de basculer sans arrêt entre la petitesse, la trivialité mais aussi la fragilité de ces très simples mortels que sont Bernard et Jeannine et la grandeur surnaturelle et presque divine d’Orphée et d’Eurydice. De ce décalage, pour moi, naît le comique de cette fantaisie mais aussi sa poésie. En effet, le ridicule de ces personnages aspirant à plus de hauteur, comme des dindons voulant s’envoler, et qui se heurtent sans arrêt aux cadres de l’enclos de leur propre raison et de leur condition est ce qui me touche et m’émeut profondément dans l’être humain. C’est ce combat intérieur, perdu d’avance mais toujours joyeux que je veux montrer dans mon théâtre pour avoir une chance de toucher le spectateur de plein fouet. Celui-ci se reconnaissant parfaitement dans la quête formidable et utopiste de ces deux personnages. » Pierre Lericq, l’auteur

« Nous sommes passés par un travail de précision extrême avec les comédiens pour avoir un cadre et puis pour pouvoir mieux s’envoler, pour briser la frontière entre les acteurs et le public. Nous avons abordé cette pièce comme des danseurs pour trouver de la fluidité dans le texte. L’élément du décor principal est un cadre sur roulettes, les acteurs le traverse pour rentrer dans l’intimité du spectateur, pour passer la frontière du quatrième mur, pour ouvrir des portes... Ce cadre est parfois une fenêtre ouverte sur la mer, une photo, une voiture, une page d’un livre. Il délimite l’espace simplement pour laisser la place à l’imagination des spectateurs. Il y a aussi deux vélos de chaque part de la scène, les acteurs pédalent avec ardeur pour sortir du cadre. Nous recherchons à insuffler de la joie aux spectateurs et pour cela nous nous dépouillons de tout code, nous enlevons le psychologique pour jouer comme des enfants dans un terrain vide et vague... » Manon Andersen, la metteuse en scène