Oukiva

Paris 13e
du 16 au 30 novembre 2000

Oukiva

A partir de 8 ans. Ils sont quatre qui cherchent, qui essayent, qui rassemblent des matériaux, qui explorent des territoires, qui dansent bien sûr, mais qui finissent un pinceau à la main.

A partir de 8 ans. Ils sont quatre qui cherchent, qui essayent, qui rassemblent des matériaux, qui explorent des territoires, qui dansent bien sûr, mais qui finissent un pinceau à la main. Ils sont quatre, deux danseurs, un jongleur et Jean-Christophe Bleton, le chorégraphe, le veilleur, l’homme à tout faire, le meneur de jeux. Ils sont quatre et un plateau de bois suspendu imaginé par Jean-Pierre Larroche, indispensable à leurs jeux, qui tantôt partage l’espace, tantôt se renverse et devient surface à peindre.

" La peinture est un langage beaucoup plus spontané et beaucoup plus direct que celui des mots, plus proche du cri ou de la danse " écrivait Dubuffet. Jean-Christophe Bleton l’a pris au mot.

A l’origine de Oukiva, il y a sa passion pour l’art brut, pour Dubuffet et Chaissac, artistes de la spontanéité, de la naïveté, de l’innocence, du plaisir de créer sans souci de l’objet final. Alors ça se passe entre des corps et l’espace, entre des corps et des objets, entre des corps et des couleurs. Les corps chavirent comme les bonhommes titubants de Dubuffet, les corps se disloquent, se recomposent, jouent avec des papiers, écoutent une recette de peinture à la serpillière, le jongleur jongle comme si de rien n’était, le chorégraphe veille.

C’est en pensant à l’âge où on découvre son corps et où on explore ses possibilités, timidité et audace mêlées, que le chorégraphe a créé Oukiva.

On sort du spectacle ragaillardis, rajeunis, pleins d’envies.

En guise d’intention

Oukiva, c’est une sorte d’hommage à Gaston Chaissac et Jean Dubuffet, …mais aussi, à tous ces hommes qui ont produit " des objets insolites, des manuscrits illisibles, des peintures qui s’effacèrent, des sculptures de bois, brûlées comme de vieilles bûches ", et dont on ne saura jamais rien.

Avec Jean, " l’homme du commun " et Gaston, " le faux naïf " ce spectacle est une plongée dans l’espace et la matière ou plutôt les matières. Celles qu’ils ont exploitées dans leurs œuvres, à la recherche d’une culture qui plongerait ses racines dans l’art préhistorique et populaire, dans celui des jouets, des dessins d’enfants, … matières modestes donc, mais matières de vie, chargées de mémoire, d’une petite histoire.

Récupération, superpositions, collages, graffiti, incisions, grattages, empreintes, sont des techniques que ces deux peintres ont utilisées dans leur recherche vers une simplicité.

Depuis longtemps, dans mon travail chorégraphique je pars de matières brutes, simples, " populaires ", en utilisant des procédés analogues pour créer d’autres sens, sensations, émotions. Aussi ces deux hommes, dans leurs choix et leurs œuvres, me parlent…

Jean-Christophe Bleton

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Informations pratiques

Théâtre Dunois

7, rue Louise Weiss 75013 Paris

Accès handicapé (sous conditions) Bar Bibliothèque François Mitterrand
  • Métro : Chevaleret à 223 m
  • Bus : Chevaleret à 204 m, Bibliothèque Nationale de France à 235 m, Vincent Auriol à 348 m, Quai de la Gare à 395 m, Clisson à 398 m
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Plan d’accès

Théâtre Dunois
7, rue Louise Weiss 75013 Paris
Spectacle terminé depuis le jeudi 30 novembre 2000

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