Ce programme réunit trois pièces spécialement créées pour le Ballet de l’Opéra et met en correspondance les univers de trois artistes contemporains qui affirment, chacun à leur manière, la musicalité de leur mouvement.
Avec Répliques, Nicolas Paul construit sa chorégraphie dans un dialogue permanent avec la musique riche et contrastée de Ligeti. Il interroge le double, le miroir, le reflet dans une écriture complexe et rigoureuse. Le décor de l’architecte Paul Andreu se modifie au gré des lumières et de la chorégraphie dévoilant une pièce sensible et mystérieuse.
AndréAuria d’Édouard Lock s’inspire du langage classique et de la technique des pointes pour explorer de nouveaux possibles. Sur les accords minimalistes de David Lang, il défie la vitesse et l’équilibre poussant ses interprètes à la limite de la rupture et du contrôle.
Pierre Rigal, artiste singulier de la scène chorégraphique française, est invité à créer sa première chorégraphie pour la Compagnie. Ancien sportif de haut niveau, formé au cinéma et aux mathématiques, Pierre Rigal a côtoyé les univers du cirque et du hip-hop et développé un langage personnel fait de ruptures et d’énergie. Accompagné du musicien Joan Cambon, qui a signé plusieurs de ses créations, il entraîne les danseurs dans une oeuvre intrépide et inventive interrogeant, à travers les multiples définitions du Salut, le cycle de la vie et de la répétition.
Répliques
Musique : Gyögy Ligeti
Chorégraphie : Nicolas Paul (Opéra national de Paris, 2009)
Décors : Paul Andreu
Costumes : Adeline André
Lumières : Patrice Besombes
Salut
Création
Musique originale : Joan Cambon
Chorégraphie : Pierre Rigal
Lumières : Urs Schönebaum
AndréAuria
Musique : David Lang
Chorégraphie : Édouard Lock (Opéra national de Paris, 2002)
Décors : Stéphane Roy
Costumes : Liz Vandal
Lumières : John Munro
Avec Les Étoiles, les Premiers Danseurs et le Corps de Ballet.
« En quarante-trois minutes, le Canadien étrille la danse classique pour en livrer une version sur les nerfs, hystérique, qui trépigne sur pointes comme une gamine et se prend les doigts dans la bouche à défaut de la prise. Sur une partition agressive pour deux pianos de David Lang, jouée en direct, cette exaspération joue au quart de seconde sur différents registres, ce qui la rend galvanisante. » Rosita Boisseau, Le Monde, 12 février 2015
Place de l'Opéra 75009 Paris
Réservation possible également au 01 40 13 84 65 pour les places non disponibles en ligne et/ou pour les choisir.
Accès en salle uniquement sur présentation du billet électronique que vous recevrez par email.