Parfois dénigré, le "Mozart des Champs Elysées" (dixit Rossini) est à présent reconnu à sa juste valeur pour son génie musical et la finesse de la satire sociale et politique qu’il exprime.
De ses 141 opéras (!!), on connait surtout les "grands formats" : "Orphée aux Enfers" (1858), "La Belle Hélène" (1864), "La Vie parisienne" (1866), "La Périchole" (1868) et "Les Contes d'Hoffmann" qu’il laissa inachevés à sa mort.
Mais la centaine d’œuvres courtes en un acte qu’il composa pour son petit théâtre des Bouffes-Parisiens, renferme bien des chefs-d’œuvres.
Pépito (1853) est l’une de ces exceptionnellement bonnes partitions - qui fait alterner nostalgie, ironie, farce et danse - dans un style hispanique à la française, avec des clins d’œil au "Barbier de Séville" de Rossini.
Œuvre de jeunesse, cette partition revêt une certaine importance dans la carrière du compositeur car elle a été le modèle, le prototype de toutes ces œuvres brèves, saynètes à deux ou trois personnages, qui lui permirent d’alimenter ses Bouffes-Parisiens en "opéras-bouffes" comme il les baptisa.
17 cité Joly 75011 Paris