Avec sa pièce Je pense comme une fille enlève sa robe, Perrine Valli abordait la question de l’identité sexuelle sous l’angle du corps prostitué.
Cette interrogation reste au centre de Je ne vois pas la femme cachée dans la forêt. Mais, plutôt que de l’approcher par le biais sociétal, c’est ici au niveau de ses représentations culturelles que la chorégraphe questionne l’identité sexuelle : mythologie, discours religieux, iconographie du couple, images du rapport homme/femme,…
Parallèlement à cette thématique, Perrine Valli travaille une esthétique du mouvement et de l’espace où narration et abstraction se côtoient, s’influencent, se génèrent l’une l’autre. Comme un jeu où l’histoire racontée et la forme se construisent, s’enrichissent et s’épanouissent par les perturbations qu’elles provoquent l’une sur l’autre.
1 rue Charles Garnier 93400 Saint-Ouen