Dans ce nouveau seul-en-scène Pierre Diot entraîne le spectateur dans un futur assez proche et peu engageant où évolue tant bien que mal un Pierre Diot, né en 2016, à la fois ingénu et lucide.
2056 : à l'occasion d'un entretien d'embauche au Pôle Plein Emploi, désormais totalement robotisé, ce Pierre Diot quadragénaire est amené à raconter sa vie, son parcours, afin d'être dirigé vers un nouvel emploi. Il le fait au cours d'une dizaine de scènes qui vont de son apparition-surprise intra-utérine jusqu'à la fin radicale, pour cause de libre pensée, d’un comédien finalement bombardé enseignant à l’heure où le Ministère de la Culture est remplacé par un Secrétariat d’Etat aux Activités sans Intérêt.
Il évoque au passage les rêves de l'enfant qui veut monter sur les planches, ses expériences de bébé précocement médiatisé (avec la complicité vocale de Mireille Dumas en personne), de gamin soumis à une thérapie anti-tétine musclée, de grand-frère iconoclaste, pourfendeur du concept de Père Noël, d'animateur d'un drôle de goûter pour enfants " pipolitiques " , de la crise du logement, de gardien de zoo,…
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