Version de Concert.
S’il est indéniable que le style musical du dernier opéra de Dauvergne et celui du premier opéra de Gluck sont radicalement différents, l’un et l’autre se répondent pourtant en miroir avec la même volonté de mettre en musique les drames humains les plus déchirants. En créant Polyxène, Dauvergne faisait ses adieux au genre de la tragédie lyrique.
Dix ans plus tard, à la lecture des premières esquisses d’Iphigénie en Aulide de Gluck, il prenait conscience de la modernité fulgurante de cette partition. Alors directeur de l’Opéra, il n’accepta de faire créer l’ouvrage qu’à la condition que Gluck s’engage à composer d’autres opéras par la suite : il était en effet persuadé que la révélation de cette musique balaierait définitivement l’ancien répertoire. Il ne se trompait pas.
Polyxène (extraits) : tragédie lyrique d’Antoine Dauvergne (1713-1797)
Iphigénie en Aulide (extraits) : opéra de Christoph Willibald Gluck (1714-1797)
Par Opera Fuoco, direction David Stern.
Château de Versailles, Place d'Armes 78000 Versailles
Entrée par la Grille d’Honneur. L'accès aux salles se fait par la Cour d'Honneur Porte B.
Voiture : Par l’autoroute A13 et A86, sortie Versailles Château.