Princesse cherche

Il était une fois Arielle
La presse
Note de l'auteur
Note du metteur en scène

• Il était une fois Arielle

Princesse Cherche… Prince Charmant sachant faire des crêpes, compte en banque normal, vacances à St-Trop, coupé Ferrari, aimant le champagne et ne portant pas de jogging, citadin allergique au duvet de poulet, croisement entre William et Moulay Hicham, pédigrée et tous les vaccins…

Seule en scène, América nous livre, au travers d’une série décapante de portraits et de situations tragi-comiques, une quête ultra contemporaine du prince charmant, celle du grand amour tant rêvé et tellement attendu et qui s’avère être finalement une quête de soi.

Au fil de ses recherches et de ses expériences qu’en restera-t-il ? Des rires garantis…

• La presse

« Tour à tour pathétique, pleine de verve humoristique, América se livre à une véritable prouesse scénique en alternant coups de geule, mélancolie, aspiration à la sérénité… » Vaucluse Matin

« America emballe le public local avant Paris : accompagnée d’une succession de mouvements, la comédienne s’exprime dans un langage « Chébran », attirant l’interactivité du public et donnant un caractère actuel à la pièce. Les applaudissements du public sont un bon baromètre du prévisible succès futur d’América. » La Charente Libre

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• Note de l'auteur

A quel enfant n’a-t-on jamais raconté de belles histoires afin qu’il puisse s’endormir ? Quel petit garçon n’a jamais rêvé de devenir « Zorro », le justicier à cheval ou encore « Superman », le sauveur aux milles pouvoirs ? Quelle petite fille ne s’est jamais identifiée à « Cendrillon », la modeste servante sauvée par l’amour d’un prince ou à « Barbie », si belle et si superficielle ?

Si ces questions peuvent paraître anodines, elles illustrent bien l’importance de toutes ces histoires sur notre vie future. « Quand je serais grande, je serai belle et un prince charmant viendra me chercher sur son cheval blanc et on se mariera et on aura beaucoup d’enfants ». Je suis une fille de 26 ans, dite « normale », bercée par les contes de fées et l’insouciance de l’enfance, qui aime rêver et croire qu’elle est une princesse. Mais une princesse quand même, à sa manière. Le seul problème en 2009 est que nous sommes confrontés, chaque jour, à une certaine réalité moins reluisante, à la complexité des choses et des relations humaines. Finis donc les fées, les nains, les génies, les ogres et les animaux qui parlent : place à la réalité concrète et aux multitudes de questions en découlant : le prince charmant existe t-il ? Faut-il croire en un amour qui commence par un grand a ou qui finit par pleins de petits ?

L’amour est vaste, éternel et un sujet inépuisable puisque personnel, unique à chacun. Il était donc une fois, une princesse de 2007 qui aime croquer la vie à pleine dent (comme une certaine « blanche neige »), qui aime rêver, encore et toujours… Mais qui a décidé de surmonter, avec humour et émotion à travers la danse, le chant, le mime et les mots, une série d’épreuves pour construire sa personnalité et trouver enfin une situation stable que consacre la célèbre formule : « ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants. "

América Mocq

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• Note du metteur en scène

A travers ce spectacle, il a fallu tout d’abord répondre à la demande d’América qui voulait se confronter à un « seule en scène » où elle pourrait jouer, danser et faire rire. Dès le départ, il a été très clairement défini que nous n’allions pas réaliser le énième « one woman show » mais un show tout court. Un spectacle avec une proposition visuelle : décor, costume, musique et lumière. ensuite, América désirait raconter sa réalité de jeune fille moderne, et de mon côté, je travaillais à l’époque sur le mythe de la princesse. Nous avons donc décidé de combiner ces deux désirs.

Je me suis donc retrouvé face à ce personnage ambivalent, tiraillé entre le rêve façon « Walt Disney » et un quotidien bien plus compte en banque que conte de fée. Ce personnage et le texte provoquaient évidemment un grand nombre de situations burlesques et j’avais en plus la chance d’avoir comme matière première une interprète pluridisciplinaire, aussi bien comédienne que danseuse, ce qui rendait le langage et la proposition foisonnants.

Mon intention à travers ce spectacle n’est pas d’anéantir ce joli rêve de prince charmant que conservent encore aujourd’hui un grand nombre de jeunes filles et même de femmes (même si elles ne veulent pas toujours l’admettre). Au contraire, je suis de ceux qui pensent qu’il ne faut jamais abandonner ses rêves, cette étoile doit briller pour nous alimenter et nous aider à avancer dans ce difficile chemin de vie. Oui, le prince charmant existe, mais il n’est peut-être pas à l’image de celui qu’on nous a raconté. La réalité est de toute évidence toujours là pour nous le rappeler. Rêvons la tête et le coeur dans les étoiles mais les pieds sur terre… Et surtout, rions un peu…

Philippe Lafeuille

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