Puis ce fut la mer

Opus en triptyque pour voix, viole de gambe, et petit ensemble instrumental. Une nouvelle collaboration s’est faite entre le compositeur Eric Fischer et le poète Emmanuel Damon pour cette œuvre dont l’écriture simultanée s’est mûrie sur plus d’une année !

« Dans la sueur
Attendre nous inonde à saccager la mer
Je suis cette fleur décapitée où repose ta tête »

L’architecture sonore de l’ouvrage, à travers toutes sortes de combinaisons (2 concertinos, 1 suite instrumentale, des pièces en solo, duo ou en modules variables…) offre par son équilibre émotionnel et structurel une véritable lisibilité au récit conjugué des mots & des sons.

Tout un univers se crée afin d’accueillir :
« C’est un sortilège
Une foison de neige cette montée tendre du sang aux poignets
À l’anse de ton dos au ventre… »

Première phrase de cette fable du parcours des sentiments qui, irréversible à l’instar de tout vrombissement - Seule la mémoire nous remonterait un temps par là-même falsifié - nous conduira à l’ultime :
« Ce n’est pas le feu qui tout près nous éclaire c’est
L’emportement du ciel dans chacun de nos nerfs
À l’heure vacante »

Avec : Elysée Daniel (mezzo-soprano), Marianne Muller (viole de gambe), L’Ensemble Fa7 : Sylvie Pascal (flûte), Pierre Ragu (clarinette), Sylvain Frydman (clarinette basse), Yannick Mariller (basson), Jean-Pierre Baraglioli (saxophone soprano), Patrice Jardinet (cor), Coralie Parisis (trombone), Aurélie Saraf (harpe), Jean-Bernard Lasserre (percussions).