Jeune public à partir de 8 ans. Tarif pour -12 ans disponible au théâtre.
On apprend malheureusement assez jeune à se méfier de l’autre ; l’étranger, le gros, le petit, le malade, le solitaire… Nous avons souhaité développer cette idée et questionner théâtralement toutes ces familles, communautés, bandes… Au-delà d’une quelconque actualité, la question demeure : comment vivre ensemble avec nos différences ?
Un beau texte remarquablement servi par le jeu des acteurs, une utilisation très réussie de la vidéo et de la bande sonore… Avec Que disent les cochons quand le ciel est gris ?, l’Amin Théâtre relève le défi du théâtre contemporain pour enfants… Une vrai réussite !
« Sur scène, quatre personnages se retrouvent et s’explorent. (...) Leur quête morcelée s’accomplit saynète après saynète, dans les éclats du texte - superbement écrit par l’auteur belge Patrick Lerch - dans les jeux de rythme, dans les images projetées sur un écran transparent tendu devant la scène, tel un voile, comme si les comédiens évoluaient dans un monde parallèle, à peine séparé du nôtre par une illusion ténue. (...) Un spectacle remarquable, sensible et riche, qui nous entraîne à notre insu à la recherche d'étoiles perdues. Ne vous laissez donc pas déconcerter par le titre : sous la forme saugrenue de cette question, qui ressurgit tout au long du spectacle comme une phrase musicale, résonnent peut-être toutes les questions existentielles de l’enfance et de l'adolescence. » Oriane Charpentier, Aden du 7 au 13 avril 2004
« Ils sont quatre. Ils se battent en duel". Ils meurent tous les quatre. On les retrouve devenus anges à perpétuité. Dans cette éternité, ils retracent tour à tour l'histoire de leur vie d'humain. Ambiances sonores, images projetées et lumières emmènent les spectateurs dans un monde à la fois familier et étrange. Cette création évoque le thème de l'intrus, de l'étranger, de l'incongru. Un beau spectacle. » Dominique Duthuit, Le Figaroscope, semaine du 31 mars 2004
« (...) Que disent les cochons quand le ciel est gris ? a valeur de fable où quatre anges loufoques distillent des bribes d’histoires, autant de clins d’œil sur le cours de l’existence comme elle va, ou pas. Un travail remarquable sur la vidéo participe à tisser la trame de ces visions fragmentaires. Une réussite. » Céline Viel, La Croix, avril 2003
« La mise en scène est contemporaine : elle ne donne pas de clefs de compréhension aux spectateurs, qui doivent chercher en eux-mêmes la réponse aux questions posées. L'auteur et le metteur en scène ont choisi d'interpeller le jeune public, de faire confiance dans ses capacités à appréhender le saugrenu, l'inhabituel et l'étrange. Il ne s'agit pas d'une histoire unique, d'une intrigue suivie, mais plutôt de fragments de scènes et de discours liés entre eux par la question centrale. De la même façon, des jeux de rythme et de fumée permettent de situer l'action dans un lieu inconnu et déroutant. Ce parti-pris donne l'impression de suivre un rêve éveillé aux séquences multiples : c'est un appel à un effort soutenu d'imagination et de créativité du spectateur. C'est aussi un moyen efficace, au sortir de la représentation, d'initier un débat entre parents et enfants. » Théâtre enfants.com, Frédéric Sire, paru le 8 avril 2004
« Un spectacle étonnant et magnifique (…) aucune concession, très exigent sur la qualité, l'originalité, la recherche de ce spectacle, sans que cela nuise au plaisir du spectateur : on y rit, on y a des émotions très fortes, des interrogations très grandes sur la vie, sur la violence, sur l'amour, sur le désir, et sur des choses assez terres à terres comme les marques (…) » France Culture, Jusqu'à la lune et retour, Aline Pailler, 31 mars 2004
14, avenue Victor Hugo 92220 Bagneux