Rayahzone

• Invitation à une subtile invitation de la vie
  

Dans une cour que l’on imagine nichée au cœur d’une médina d’Afrique du Nord, une voix s’élève. Seule, invisible d’abord. Cinq chanteurs soufis tunisiens surgissent un à un sur le plateau. Égrenant une litanie lancinante et pénétrante, leur ballet indolent croise celui, troublant, des trois danseurs. Le premier est droit et grave comme la raison, le deuxième incarne toutes les folies de l’homme. Masqué par le crâne décharné d’un animal, le troisième vole presque sur ses béquilles. Il joue une mort glaçante mais aussi étrangement vivante.

Danseurs et circassiens, Ali et Hèdi Thabet, frères belgo-tunisiens, créent ici leur premier opus en commun, rejoints par Lionel About. « Ce qui importe avant tout, c’est qu’il y ait rencontre, expliquent Ali et Hèdi. C’est de l’interaction des trois corps que naît l’écriture chorégraphique ».

De figures acrobatiques en déambulation, de mouvements fluides en étreintes, leurs trois corps ne font plus qu’un, offrant l’harmonie parfaite à l’idée de fraternité, d’équilibre et de force.

Porté par les voix des chanteurs de hadra (cérémonie soufie), dirigées par le musicologue Sofyann Ben Youssef, par les rythmes et entrelacs de la musique, ce trio invite à lui-seul à une subtile célébration de la vie.

• La presse

« Une exploration en apnée qui sied à ces hommes hors pair, soutenus sur le plateau par cinq musiciens. » Télérama

« Porté par l'étreinte profonde des chants soufis, le spectacle est traversé par une multitude de motifs universels. Ali et Hèdi Thabet touchent, par la simplicité de leur langage, à l'essentiel. Une subtile célébration de la vie. » La Croix

« Cinq musiciens en live emportent par leur chant sur d'autres rivages le trio qui opère sous leurs yeux. Le voyage est heureux, comme la vie. » Le Figaro

« Portés par les voix des cinq chanteurs de hadra (...) qui égrènent une litanie lancinante et prenante, les trois danseurs et circassiens (...) invitent à une subtile célébration de la vie, offrant de figures acrobatiques en déambulation, de mouvements fluides en étreinte l’harmonie parfaite à l’idée de fraternité, d’équilibre et de force. » Danser

« Réunis dans une interaction entre la voix, l’architecture rythmique et la gestuelle, les trois corps jouent dans une circulation incessante et une physicalité revendiquée. Une façon, comme peut y conduire la musique, d’atteindre un état émotionnel intense et profond. » La Terrasse

« Rayahzone se veut une immersion dans un univers soufi où le corps et la voix sont les seuls protagonistes. Les mouvements sont fluides, tantôt énergiques, tantôt violents. Hèdi et Ali nous offrent un rendu d’un patrimoine, celui des processions, de la transe et du rythme précis et uniforme de la percussion. » La Presse de Tunisie