Le charme et l’élégance de Pretty Yende pour un programme kaléidoscope.
Depuis son succès au Concours Operalia en 2011, Pretty Yende était pour sûr destinée à une carrière retentissante. La soprano sud-africaine s’est en effet rapidement imposée dans de grands rôles sur toutes les scènes internationales, mais surtout, elle n’a cessé d’émerveiller encore et encore le public grâce à son naturel désarmant, son élégance décomplexée, sans oublier l’éclat rayonnant de sa voix. Quelle intuition prometteuse de s’associer aux Frivolités Parisiennes, orchestre moderne et pétillant, pour un récital solo aux contours iridescents ! C’est une délicieuse palette stylistique que la chanteuse choisit d’explorer dans ce programme : elle interprètera tour à tour des airs de l’incontournable Rossini qui l’a fait connaître, des passages dramatiques inégalables de la plume de Donizetti, mais également deux pages parmi les plus marquantes de Gounod (dont le fameux « Air des bijoux » !), et des extraits de la magnifique musique sacrée de Mozart - un autre répertoire dans lequel elle excelle, comme elle l’avait si délicieusement montré ici-même en 2018.
Auber Le Cheval de bronze, ouverture
Mozart Exsultate, jubilate, motet K. 165
Thomas Mignon, ouverture
Rossini « Una voce poco fa », air extrait du Barbier de Séville
Hérold Zampa, ou la fiancée de marbre, ouverture
Gounod « Je veux vivre », air extrait de Roméo et Juliette / « Si j’osais seulement... Ah ! Je ris de me voir », récitatif et airs extraits de Faust
Saint-Saëns La Princesse jaune, ouverture
Donizetti « Regnava nel silenzio... Quando rapito in estasi », récitatif et airs extraits de Lucia di Lammermoor
15, avenue Montaigne 75008 Paris