David Fray poursuit son exploration de Schubert et du romantisme.
Le pianiste français poursuit cette saison son exploration de Schubert entamée la saison dernière avec ce soir les Quatre Impromptus D. 934, le second cahier de ce type. Tout au long de ces quatre pièces, on passe de l’esprit de liberté et de fantaisie de la première jusqu’au caractère follement sauvage et haut en couleurs de la dernière. La richesse de l’invention le dispute à la subtilité de l’écriture pianistique tout empreinte d’un halo de lyrisme nostalgique. Schumann y voyait l’artiste « comme s’il se penchait sur son passé ».
Schumann justement occupera toute la seconde partie de ce programme avec les célèbres Kreisleriana. Huit pièces toutes liées par une affinité thématique et faisant alterner les conflits intérieurs de la passion amoureuse aux visions les plus fantastiques. Tout le génie de Schumann et l’un des sommets du romantisme musical.
Schubert Quatre impromptus D. 935 op. posth. 142
Schumann Kreisleriana op. 16
15, avenue Montaigne 75008 Paris