Francesco Piemontesi a le sens de la clarté et des clairs-obscurs, une qualité qui devrait faire merveille dans Debussy et Beethoven.
À l’occasion son dernier concert au Théâtre des Champs-Elysées, certains n’ont pas hésité à parler de « miracle ». S’il est un héritier des Brendel et Radu Lupu, c’est bien Francesco Piemontesi. Après avoir exploré ces dernières années l’univers schubertien, il s’attaque au monument beethovénien avec rien moins que la Waldstein et l’opus 109. En première partie, le deuxième livre des Préludes de Claude Debussy dont il est plus qu’un interprète d’exception : un messager.
Debussy : Préludes, Livre II
Beethoven : Sonate n° 21 op. 53 « Waldstein », Sonate n° 30 op. 109
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