Quatre interprètes entrent en scène. L'un s'installe derrière un ordinateur et lance un métronome qui délivre son tic-tac répétitif ; les trois autres claquent leurs talons en rythme. Ici les corps sont des conducteurs d'énergie, des « accélérateurs de particules relationnelles », sollicitant les plaques sensibles constituées par les spectateurs.
Relative Collider est une machine qui donne à voir, mesurer, quantifier, échanger, éprouver de l’information entre des systèmes nerveux, en travaillant sur une physique de l’attention, une collision de regards. La pièce de Liz Santoro et Pierre Godard invite, à partir d'une structure très définie, à élargir le champ de la perception.
Quatre interprètes entrent en scène. L'un s'installe derrière un ordinateur et lance un métronome qui délivre son tic-tac répétitif ; les trois autres claquent leurs talons en rythme.
Tout commence ainsi très simplement, et se déploiera de la même façon, précise, répétitive et entêtante, avec des variations de plus en plus présentes qui tiennent au développement des combinaisons corporelles et sonores. Car ici les corps sont des conducteurs d'énergie, des « accélérateurs de particules relationnelles » comme l'indique le titre, sollicitant les plaques sensibles constituées par les spectateurs.
C'est tout le riche paradoxe de la pièce de Liz Santoro et Pierre Godard : inviter, à partir d'une structure très définie, à élargir le champ de la perception. Par-delà l'envoûtement et l'énigme de ces figures hypnotiques et intrigantes, s'ouvre ainsi un étonnant espace de liberté.