A la Chapelle Royale.
Parmi les œuvres sacrées qui se sont imposées au répertoire, le Requiem de Fauré occupe une place singulière. Loin des Requiems opératiques ou tonitruants de Mozart, Berlioz, Brahms ou Verdi, voici une partition de l’intime, aux moyens modestes, mais d’une séduction toute française. Bien évidemment Fauré ne souhaite pas surenchérir avec ces prédécesseurs glorieux, mais coller à son temps où la piété parisienne se veut à portée du fidèle, et il s’inscrit sans doute plus dans la ligne des récents Requiems de Liszt et de Saint Saens.
Créé à la Madeleine en 1888, pour une cérémonie de Bout de l’An d’un architecte, cette œuvre qui joue (faussement) la confidence connut rapidement un succès considérable en concert. « Mon Requiem, on a dit qu’il n’exprimait pas l’effroi de la mort, quelqu’un l’a appelé une berceuse de la mort. Mais c’est ainsi que je sens la mort : comme une délivrance heureuse, une aspiration au bonheur d’au-delà, plutôt que comme un passage douloureux. »
Le talent de Jean-Christophe Spinosi à redonner vie à toute partition devrait magnifier cette composition admirable.
Avec la Maîtrise des Hauts-de-Seine et l'Ensemble Matheus, direction Jean-Christophe Spinosi.
Gabriel Fauré (1845-1924)
Pavane op.50 pour chœur et orchestre
Cantique de Jean Racine op.11, version pour chœur et orchestre
Requiem op.48 en ré mineur
Maurice Ravel (1875-1937)
Pavane pour une infante défunte
Château de Versailles, Place d'Armes 78000 Versailles
Entrée par la Grille d’Honneur. L'accès aux salles se fait par la Cour d'Honneur Porte B.
Voiture : Par l’autoroute A13 et A86, sortie Versailles Château.