Gilles Costaz a dit d'elle qu'elle était un miracle et le bonheur d'après la souffrance...
Rosine est l’Humour même. Elle a un sens inné du comique. L’humour est une synthèse entre le tragique et le comique. Je dirais que c’est une invention moderne. Rosine est moderne.
Je l’ai vu jouer plusieurs fois et plusieurs fois dans mes pièces. Je dois être moderne aussi, puisque ma façon d'écrire coïncide avec sa façon d’être. Je n’ai jamais écrit pour des comédiens. J’ai trouvé des comédiens à qui mon théâtre convenait. J’ai eu beaucoup de chance. Mais maintenant, j’écrirai pour Rosine.
Eugène Ionesco
"Un pied de nez facétieux au goût du jour, du café-théâtre comme on n'ose plus en faire, c'est Au Bec fin, avec le show de cette miraculée du rire
tragi-comique, Rosine Favey. D'une minceur tout en longueur, vêtue d'un caleçon noir, la taille finement ceinturée comme danseuse en mal de tutu, cette fine mouche a, pour commencer, un sens de la dérision rafraîchissant « Moi personnellement j’ai un physique. Alors je montre mes avantages qui sont grands. » Appréciez.
(...)
Sans attendre, elle enchaîne les textes qu'elle aime : « le Yaourt bio »,sans concession pour les bobos « les vieilles filles » frustrées qui, poussant le fauteuil roulant de leur mère, joueraient bien à
Rosemary’s Baby ; « la Danse » et son univers sans pitié, les mêmes vieilles enquiquineuse qu'Etienne
Chatillez... Et par dessus tout, la comptabilité, sa vocation contrariée ! Avec ce
talent de comédienne, on y croit presque." M.-E.G, Le Parisien,
29 janvier 2004
"Comme un oiseau qui connaîtrait mieux les hommes qu’eux mêmes, Rosine Favey se tient sur une ou deux pattes. Cela dépend de qui et de quoi elle parle, car son récital de mots, de gestes, d'attitudes et de chants est une série de mini histoire agitées ou immobiles. Elle les a écrites elle-même ou empruntées à des maîtres de l'absurde quotidien : Ionesco, Louki, Foissy... Des jeunes dans un train, une vieille clame dans la rue, et hop !, Rosine Favey est avec ces gens-là, en eux et au dehors d’eux. Elle arrive de ce qu'on appelait la Rive gauche un esprit de loufoquerie qui refait le monde sans cruauté - et, même quand elle joue sur la rive droite, elle y est toujours, avec une imparable drôlerie." Gilles Costaz, Zurban, 21 janvier 04
"(...) Rosine Favey, petite brindille tout en élasticité, reprend au Bec Fin, son spectacle clé « Pas vous ni moi… » montage de textes de Foisssy, Ionesco, Pierre Louki, un exemple de cet esprit rive gauche qui a donné ses lettre de noblesse à Paris." Le Figaro, 28 mai 2004
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