Cette page flamboyante et tardive d’un musicien qui avait depuis longtemps renoncé à l’opéra mit plus de dix ans à trouver sa forme définitive et ne fut créée qu’en 1842 (Guillaume Tell, son dernier opéra date de 1829). Depuis les années 1830, Rossini mène une retraite d’épicurien et délaisse la musique. Pourtant, on est ici d’emblée frappé par l’évidence qu’il n’a rien perdu de son génie ni de sa science.
Cette page associe avec bonheur toutes les caractéristiques théâtrales et lyriques du musicien à un hommage à l’écriture polyphonique de la renaissance (en particulier dans les passages à capella pour les quatre solistes et le chœur). Quand la musique profane s’incarne dans une page d’essence religieuse sous la plume d’un Rossini qui n’a renoncé en rien aux plaisirs de son art.
En première partie de programme
Schubert Symphonie n° 8 D. 759 « Inachevée »
Avec l'Orchestre Philharmonique du Luxembourg et le Wiener Singverein.
15, avenue Montaigne 75008 Paris