S-Trip/ Duelles #1/ Au nombre des choses

• S-Trip

Pour S-Trip, Laure Bonicel met en relation la vidéo Sleeping Bag et la partition de corps du solo Sleeping Bag.0. Les rapports d’échelle et la temporalité installent un jeu entre l’image d’un corps camouflé dans la vidéo et la représentation en direct de la partition de corps déshabillée de son enveloppe sac.

Ce projet vient du désir de donner à voir ce qui se joue a l’intérieur du sac de couchage, de mettre à nu et en regard ce qui est invisible habituellement. Dévoiler ce qui se passe sous l’épaisseur de la peau-sac de couchage, carapace, protection, habitacle : les différentes matières et consistances de corps, en mouvement permanent et continu, une certaine physicalité de la lenteur, la présence d’un visage par la projection du regard exposé.

Performance de Laure Bonicel
Chorégraphie et interprétation : Laure Bonicel
Réalisation vidéo : Laure Bonicel et Roberto Martinez
Assistantes tournage : Christine Bombal et Valérie Bert
Prise de son et réalisation son : Olivier Busson

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• Duelles #1

Eprouvant le besoin de se replonger dans la matière des corps et du mouvement, Christian Bourigault questionne à travers cette nouvelle création, la relation du même, du semblable et du singulier. « Ne rien attendre, ne rien prévoir, laisser advenir le vivant de cet entre-deux-là, entre ces deux êtres-là. » Duelles sera composé d’une suite de trois duos dansés par Christian Bourigault et trois interprètes différentes, dont seul le premier sera présenté ici.

Chorégraphie : Christian Bourigault
Interprétation : Christian Bourigault et Agnès Dufour
Musique : Francine Ferrer

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• Au nombre des choses

Laissant le temps échapper à sa chronologie, Au nombre des choses propose de suivre les métamorphoses d’un corps et d’entrer dans une confusion analogue à celle qui gouverne l’univers du rêve. Chercher une forme de contraction de la matière et de l’être, la dégradation d’une énergie d’un système, où le corps se dérobe au moment où l’on voudrait l’enrober. Il y a dans ce projet l’aventure physique d’atteindre les êtres dans leur présence la plus immédiate, celle de leur chair, de leur environnement.

« Visible et mobile, mon corps est au nombre des choses, il est l’une d’elles, il est pris dans le tissu du monde… elles (les choses) font partie de sa définition pleine et le monde est fait de l’étoffe même du corps. » Merleau-Ponty, l’oeil et l’esprit, 1960

Conception : Serge Ricci et Fabien Almakiewicz - résidence
Matériau chorégraphique et interprétation : Fabien Almakiewicz, Alexandra Gilbert, Antonin Lambert et Serge Ricci