Résumé
Quelques mots de l’auteur
Un mot du metteur en scène
La presse
Autodérision et coups de gueule bien balancés, Saïda, décape, détonne, dégomme. Ce n’est pas une comique et pourtant elle va vous faire hurler de rire… Attention elle arrive !
J’arrive en scène, et j’explique tout ce que je ne veux pas faire, tous les sujets que je refuse d’aborder, j’explique pourquoi et… bien sûr tout en expliquant, j’en parle. Et, petit à petit, on n’a pas très bien vu comment, à quel moment, tout devient fiction.
Tout ce que je n’aime pas, et par opposition tout ce que j’aime, est dans cette pièce t; tout ce que je ne comprends pas, tout ce que je ne supporte plus, je l’ai glissé dedans, et ce faisant, je m’adressais, dans cette foule, à cette toute petite minorité qui comprendrait exactement ce que je dis pour le rendre indispensable.
Mon rêve était qu’ils m’entendent proférer des pensées qu’ils ont toujours eues mais qu’ils croyaient devoir tenir secrètes. Or, triomphe et magie de l’Art, il est jubilatoire pour une grande majorité des gens, de voir qu’une personne faite à peu près comme eux procède comme je le fais! Le quotidien, irréaliste, incohérent, sépare les gen ; l’Art direct, logique, insolent, les rassemble. Alors leur éclat de rire agit comme un OLE de victoire, de reconnaissance pour ce destin qui les a réunis eux, si particuliers et pourtant si universels.
Cet éclat de rire qui signifie : la vie veut notre peau mais on ne lui facilitera pas la tâche ; l’angoisse vient encore d’être feintée…
Saïda Churchill
Haut de pageOn dit qu’elle écrit comme elle respire, or c’est de cette manière que les autres mentent. Elle est née dans la véracité comme eux dans l’affectation et ils sont bien obligés de faire semblant de l’adorer ou de faire ceux qui la détestent. Et de cet embarras du choix, naît le rire.
Que dira la majorité ? Que c’est odieux ? ! J’en ris d’avance ! Que c’est sublime ? Oh ! Les imbéciles !
C’est la véracité !La foule est en manque terrible de cet euphorisant, elle en prend, elle arrive, elle est piégée, elle lynchera des aveugles pour en ravoir.
L’affectation est si épuisante qu’un brin de véracité équivaut à dix-huit heures de massage. Vous pouvez guérir, Messieurs, Dames !
Romain Bouteille
Haut de page" Un tempérament de feu, un visage d’ange pas sage, Saïda Churchill arrive sur scène en grognant : elle n’aime pas «commencer ». Elle est là pour en finir une bonne fois pour toutes. Ce soir, elle s’habille pour assister à un enterrement… Le sien ! Si son personnage n’aime pas les femmes… qui n’aiment pas les femmes, elle a pourtant décidé d’être gentille avec tout le monde « parce que ça fait mincir » forcément quand on partage sa tablette de chocolat ! Autodérision et coups de gueule bien balancés, Saïda, mis en scène par Romain Bouteille décape, détonne, dégomme… Attention, elle arrive ! " Marie Audran - Le Point - février 2002
" C’était son spectacle fétiche, elle l’a travaillé t le reprend. Il s’appelle « J’arrive », elle l’a écrit toute seule, même si son compagnon Romain Bouteille l’a regardée faire et n’a sans doute pas pu s’empêcher de lui faire des remarques, qu’elle n’a pas forcément suivies. C’est une idée très originale, avec une écriture très personnelle (…) C’est une pièce aux antipodes de ce qui est à la mode, elle lui survivra donc certainement. C’est aussi un texte intelligent, c’est pas tous les jours.(…) " Yves Frémion - Fluide Glacial - Mars 2002
" (…) Vous l’aurez compris, cette actrice née a besoin de la scène pour exprimer ce qu’elle a sur le cœur. Ne comptez pas sur elle pour tomber dans la facilité. Toujours pertinent, son discours viscéralement impertinent nous apporte un regard pétri d’originalité, dérangeant à souhait. Le tout enveloppé dans le flou artistique que son talent instaure : avec elle , difficile de déterminer ce qui relève du jeu ou de l’improvisation. (…) " Philippe Escalier - Garçon - février 2002
" Saïda a une vision d’un monde sans concession pour les profiteurs, comme on disait au 19ème siècle. Ses adversaires se nomment, comme au plus fort de la révolte, la bêtise, le show-bizz et ses paillettes, l’injustice, la médiocrité. Mais elle le dit si bien, avec les mots justes, juste ce qu’il convient d’attendre d’une femme de théâtre qui a choisi la création indépendante et qui s’en mord pas doigts.
Patrick Decome " Ciné-libre - février 2002
" Le spectacle de Saïda Churchill est un vrai bonheur. Cette jeune femme engagée et déterminée à faire vivre ses idées est une magicienne. Une conteuse magicienne hors pair (…) un personnage attachant (…), cruel et drôle parce que lucide (…) " A.C. Delamade - Campus Mag - février 2002
" Mise en scène par Romain Bouteille, « J’Arrive », de et avec Saïda Churchill, est un one-woman-show corrosif, cynique et dingue. A vous d’arriver à l’heure ! " DS Magazine
" (…) on sort de ce spectacle avec l’agréable sensation d’avoir, enfin, vu quelque chose de nouveau au royaume embouteillé et lénifiant des rigolos professionnels. " G. Biard - Charlie Hebdo
" Saïda Churchill est une artiste salutaire. Elle ne cache ni sa hargne, ni ses douleurs, se livre à un exercice de critique qui est d’une rare audace. Son accent parigot, sa belle voix emportée, son vrai visage vivant c’est à dire qui porte autant de mémoire que de beauté, de franchise, que de séduction… Une fois encore c’est salutaire ! " Dicale - Le Figaro
" Les Cours de Niels Arestrup et sa rencontre avec Romain Bouteille, on fait d’elle une passionnée de théâtre et d’écriture. Après Marseille et le Festival d’Avignon, la voici au Point Virgule avec le désopilant « J’Arrive ». Délicieusement cynique. " Marie Audran - Le Point
(…) Traquant la vérité crue, creusant les failles de notre époque de sa plume vitriolée, la belle et rebelle oppose à la crétinisation collective et à la superficialité qui ligotent bien souvent nos esprits étriqués une liberté de pensée salutaire (…) " Myrien Hajoui - A nous Paris
" Une vraie comédienne dans un café-théâtre, la chose est suffisamment rare qu’elle vaut d’être noté. (…)
Le ton est vif et insolent mais sous des dehors guerriers, le regard sait se faire charmeur et rieur. Petit à petit pointent une grande générosité et une remarquable présence scénique. Avec l'aisance d'une grande comédienne, elle nous dit tout de même ce qui ne nous plaît pas forcément et on en redemande.
" Gil Chauveau - La Revue du Spectacle
" Saïda Churchill, comme son metteur en scène, Romain Bouteille manie avec maestria un registre d’humour très personnel. (…) Impertinente avec délicatesse, elle est seule en scène dans un vrai spectacle où l’artiste défie même le rire. " K. Wolfzahn - L'Arche
" Le rire qui pèse des quintaux vous file de l’urticaire ? Ne manquez pas ce solo inclassable : écriture ciselée, persifleuse et audacieuse, belle présence scénique qui fait se téléscoper une multitude de sentiments, de la hargne au charme… La donzelle nous livre toutes ses détestations au gré d’une subtile variation sur l’hypocrisie qui enkyste notre monde. " M.H - Paris Avenue
" FIP vous garantit un grand moment. " Clara Michel - FIP
" Elle a pas franchement le profil midinette Saïda ; c’est pas la gentille petite nana propre sur elle, qui dérange pas. Elle a une belle gueule, l’œil noir qui mitraille et la réplique qui fusille." J. Pinson - RFM
" Quand Saïda Churchill part en guerre contre les lieux communs c’est du grand café théâtre : innovateur, impertinent et audacieux. C’est un plaisir que de voir ce testament de l’humour. " C. Quenesson - La Marseillaise
" Saïda Churchill passe au Dolphin Blues. Son non-spectacle est un régal ! Cette joyeuse dingue est contagieuse ! " N. Van Egmond - La Provence Avignon
" Du grand art servi par un texte intelligent et une grande maîtrise de la scène." P.Merle - La Provence Marseille
La chose visée est avant tout la scène humoristique elle même. Difficile de faire rire en tapant sur le rire ? Elle n’en a rien à foutre ! ( Euh ! Non « Rien à cirer » !) Car on le devine son non-spectacle est avant tout une déclaration d’amour… au spectacle. " D.Huetz - Taktik Marseille
" Festival de Villars de Lans 98. Seul « J’arrive » le spectacle de Saïda Churchill s’inscrivait dans le registre de l’exigence morale du genre humoristique. " A.Maffra - Le Progrès de Lyon
" Elle épingle nos comportements les plus mesquins ou les plus brillants. S.Churchill a réponse à tout. Et ça tombe bien parce qu’avant, elle a question à tout. " S. Maillochon - Radio France Vaucluse
je te félicite d'abord de votre piéce.qui ma bruler au fond de moi. signer: un aiman de théatre
je te félicite d'abord de votre piéce.qui ma bruler au fond de moi. signer: un aiman de théatre
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