Si l’on se tient à la tradition, Salif Keita n’aurait pas dû faire carrière dans la musique. Oui mais voilà, ce noble Malien a toujours fait comme bon lui chante.
Guitariste autodidacte et compositeur bien inspiré, le « Caruso du Mali » s’est fait un prénom sur la scène internationale au début des années 1980 ,avec l’album Mandjou.
Voila quarante ans qu’il est l’un des ambassadeurs les plus connus de la musique ouest-africaine, cherchant constamment à rénover la tradition mandingue. « Il faut que ça groove, quoi ! Et pour cela il faut faire de la dégation ! Du dégât dans la tradition. » Trêve de « dégation » ?
Salif revient à Banlieues Bleues dans une formule très rare, complètement acoustique, épurée comme jamais : une kora, un luth n’goni, deux choristes, soit toute la place pour ses guitares et sa voix incomparable. Comme bon lui chante…
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