Sous le ciel de Pékin

Paris 11e
du 4 février au 10 avril 2003

Sous le ciel de Pékin

Entre Paris, Bora-Bora et Pékin, une poignée de personnages fantasques se battent, s’étranglent et se tiraillent pour apporter leur concours à la glorieuse résurrection du Technicolor…

Présentation
Une histoire époustouflante !
Des comédiens sensationnels
Des louanges du monde entier !

Entre Paris, Bora-Bora et Pékin, une poignée de personnages fantasques se battent, s'étranglent et se tiraillent pour apporter leur concours à la glorieuse résurrection du Technicolor…

Il ne leur reste que quelques jours mais, c'est juré, la nouvelle superproduction exotique, tragique et musicale financée par les Studios de la Perruque, sera le plus grand film du siècle !

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Il ne devrait pas en être autrement : Sous le Ciel de Pékin, superproduction financée par Blaise Perruque, figure pseudo légendaire de l’âge d’or hollywoodien, sera la tragédie musicale la plus grandiose jamais produite au monde… L’histoire d’un empereur chinois au XVIIème siècle, parti combattre l’envahisseur luxembourgeois, porté disparu puis revenu incognito dans son pays avant de se tuer de désespoir en découvrant l’impératrice engrossée en son absence par un archer infirme.

Oui mais voilà : à quelques jours de la fin du tournage les choses se compliquent : sur le plateau à Pékin, l’acteur principal, Ross Bubblegum, une ancienne gloire de la Royal Shakespeare Company, caractériel et improvisateur en diable, vient de se déchirer les ligaments de l’entre cuisses lors de la grande scène de danse qui doit célébrer la victoire des Pékinois et le retour surprise de l’empereur. Plus grave encore : Pablo Cordetruït, l’artiste argentin mégalo engagé pour la direction artistique du projet, engloutit le budget du film dans des chorégraphies et des décors ruineux.

A l’autre bout du monde sur une plage à Bora-Bora, Blaise Perruque et Dorothy Shaw, sa fidèle assistante figée dans l’imaginaire fifties de Cinémonde, reçoivent un journaliste venu brosser la flamboyante carrière du producteur. Portés par une foi naïve et absolue dans le projet, ils gèrent les choses tant bien que mal au téléphone, se heurtant à un problème crucial : l’actrice qui doit incarner l’impératrice infidèle n’a toujours pas été trouvée. A Paris, le casting va bon train : elles ne sont plus que cinq en lice, toutes plus ou moins folles. A Pékin, c’est une doublure tchèque qui tourne, muette et de dos, toutes les scènes en attendant mieux.

Tout vire à la catastrophe. Bientôt c’est Jacques Placard, le réalisateur du film, qui déclenche paranoïa, narcolepsie et syndrome Gilles de la Tourette quand Dorothy vient lui apprendre son éviction pour cause de restriction budgétaire. Quant à Ross Bubllegum, bloqué dans l’encadrement d’une porte de caravane avec ses jambes arquées, il ne pourra définitivement plus tourner les scènes finales, les plus importantes.

… Une chance inespérée, peut-être, pour Désiré jeune stagiaire simplet qui garde secrètes des facultés de jeu et de danse hors du commun et qui rêve lui aussi, comme tous, de décrocher enfin un Oscar…

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L’extravagant Franck Harscouët

Une infaillible imagination ; un talent à toute épreuve : écriture, interprétation, mise en scène, conception des décors, des costumes, des lumières… A 33 ans, ce comédien polymorphe s’est notamment illustré dans d’effervescentes gageures de son cru où sa personnalité originale éclate : 12 personnages dans Prenez Garde aux Petites Choses, solo d’humour noir présenté entre 1998 et 2000 au Point Virgule, au Bout, au Petit Hébertot, au Café de la Gare et au Théâtre du Tambour Royal. 12 autres dans Bienvenue à Tcheeeky Bang Bang, tourbillonnante comédie fantastique accompagnée en live par le pianiste Vincent Gaillard et la percussionniste Tatiana Mladenovitch, au Tambour Royal en 2001.

Son goût pour le fantastique et l’imaginaire le pousse entre-temps à l'écriture et la mise en scène d’un spectacle de chansons en 1999, Le Bonheur Moins Un , interprété par Pascale Rohaut et Thibaut Maillé au Bout et en province, à la mise en scène du grand-guignolesque Comtesse Eléonore Frankenstein d’Alexandre Delimoges présenté au Théâtre Déjazet cette même année, et à l’interprétation de quatre personnages dans la pièce pour enfants l’Inspecteur Toutou de Pierre Gripari , mis en scène par Sophie-Anne Lecesne en 1999.

Ses collaborations avec la photographe Marie Delimoges et son travail d’écriture pour de nombreux textes de chansons l’entraînent par ailleurs hors des planches épanouir sa fertile imagination.

Son rôle dans Sous le Ciel de Pékin : 8 ! Ross Bubblegum, Claire Format, Jacques Placard, Gloria Galantine, Désiré, Nadine Boule, Pablo Cordetruït et Nathalie Crevure… Tour à tour caractériel, impassible et grandiloquent, méchant comme une vipère, doux comme un agneau.

Le chef-d’œuvre qu’il aurait dû tourner : La Nuit du Chasseur de Charles Laughton. Pas pour être le crapaud ou la grand-mère… pour le rôle de Robert Mitchum, « love and hate » .

Son plus grand rêve : Danser avec Cyd Charisse dans La Belle de Moscou… à condition de réaliser à la chaîne cinq vrilles et trois grand-écarts faciaux. Et avec le sourire, monsieur !

Son meilleur souvenir : Noël 79 , la tête ahurie et les caquetages de sa grand-mère en pleine imitation de La Vieille Dinde autour de la table du réveillon. La stupéfaction totale. La découverte du comique.

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La délicieuse Sophie-Anne Lecesne

Un naturel magnétique ; un éclectisme sauvage ! A 31 ans cette comédienne érudite, rompue à l’art théâtral, a su élégamment s’extraire des enseignements distillés par Jean Périmony et Hans Peter Cloos pour traverser des univers aussi furieusement hétéroclites que ceux de Molière (Le Misanthrope mis en scène par Christian Le Guillochet au Lucernaire en 1996 et Les Femmes Savantes mis en scène par Daniel Annotiaux en 1999), Ionesco (La Leçon en 1999), Albert Camus (Les Justes en 2001), Marivaux (La Double Inconstance mis en scène par Daniel Annotiaux en 1999), Eliane Gallet (Fais une Pause, on est Dimanche mis en scène par Thierry Bois en 2000) et Beaumarchais (Le Barbier de Séville en 2000)… allant jusqu’à faire le grand écart en jouant simultanément la même année la comédie débridée Comtesse Eléonore Frankenstein d’Alexandre Delimoges et le drame mystique Thérèse ou l’Histoire d’une Ame . Femme fatale dans l’un, prude nonne dans l’autre !

Egalement à son actif : de toniques mises en scène d’œuvres non moins variées. La Leçon de Ionesco, Le Tigre de Murray Schisgal, Tomate d’Alexandre Delimoges et L’Inspecteur Toutou de Pierre Gripari qui l’entraînent sur les scènes du Théâtre d’Edgar, du Petit Hébertot, du Déjazet et de… Guyane !

Son rôle dans Sous le Ciel de Pékin : Dorothy Shaw, l’assistante enjouée, têtue, naïve et délurée du producteur. Fifties en diable, mode jusqu’au bout des ongles ! Elle emprunte son nom au personnage de Jane Russell dans Les Hommes Préfèrent les Blondes.

Le chef-d’œuvre qu’elle aurait dû interpréter : Diamant sur Canapé de Blake Edwards… pas pour manger des canapés, pour être Audrey Hepburn, éberluée par les invités délirants de la party bourgeoise.

Son plus grand rêve : être joueuse de triangle dans l’orchestre symphonique de Prague pour une transmission exceptionnelle sur la BBC… A condition d’avoir un étourdissant solo de 15 minutes pour épater la terre entière.

Son meilleur souvenir : Mars 1999, ce moment magique en pirogue sur un fleuve guyanais lorsque le guide lui apprit à agiter son flacon bleu de crème Nivéa pour attirer les papillons géants. L’échec mais l’espoir d’y arriver.

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L’ébouriffant Pascal Parmentier

Un physique imparable ; une présence électrique ! A 30 ans c’est essentiellement au cinéma et à la télévision que ce comédien issu des cours Perimony et Henri Legendre aura su tirer partie de sa double et tranchante nature : tour à tour flic à poigne dans Pola X de Leos Carax en 1998, The Truth About Charlie de Jonathan Demme en 2001 et Nestor Burma réalisé par D. Delrieux pour la télévision en 2000 ; homme de main violent dans Rue des Plaisirs de Patrice Leconte en 2001, automobiliste féroce dans Ah si j’Etais Riche de Munz et Bitton en 2002, veuf névrosé dans L’Homme du Train de Patrice Leconte en 2002 et petit bourgeois humilié dans Quatre Garçons Pleins d’Avenir de JP Lilienfeld en 1997... 

…A l’inverse de la sympathie dégagée par ses rôles télévisuels de paysans dans Les Bœuf-Carottes de C. Faure en 1999 et Le Garçon sur la Colline de D. Baron en 1996… et plus encore de ses interprétations théâtrales de soldat paumé dans Les Sentinelles de P.R. Leclerq au Lucernaire en 1998, du gentil cancre de Comme un Roman de Daniel Pennac mis en scène par M. Uzan en 1997 et du fringant rôle-titre de L’Inspecteur Toutou de Pierre Gripari , au Théâtre Déjazet et au Petit Hébertot en 1999.

Son rôle dans Sous le Ciel de Pékin : Blaise Perruque, le producteur à la fois généreux, ringard, farceur, mythomane et teigneux de ce qui devrait être le plus grand film du siècle. Un ersatz des studios de l’âge d’or hollywoodien.

Le chef-d’œuvre qu’il aurait dû interpréter : L’Impossible Monsieur Bébé de Howard Hawks… Pas pour enfiler des peignoirs féminins, pour le voir s’écrouler comme Cary Grant sous un squelette de dinosaure.

Son plus grand rêve : Coacher Robert de Niro dans le prochain Scorcese ; lui apprendre les rudiments du métier d’acteur, corriger ses défauts, bref, lui transmettre un peu de cette passion qui le mettrait définitivement sur rails… parce qu’il croit en ce jeune poulain.

Son plus grand souvenir : juin 2000, quand Bob de Niro lui a répondu au téléphone « écoutez, je crois que je vais me débrouiller seul mais vous êtes un chic type Mister Parmentier. Good luck »

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« Votre spectacle est une ravissante gaudriole. J’en toucherai deux mots à monsieur Bush pour qu’il l’ouvre en votre faveur pour une séance spéciale à la Maison Blanche. Un seul conseil: je recommanderais à Mademoiselle Lecesne de s’entraîner à décroiser les jambes face au public, sans… enfin vous voyez ce que je veux dire. » Sharon Stone

« J’aurais aimé ne pas être six pieds sous terre pour assister à la première mais le cœur n’y est vraiment plus . Pandora s'est envolée. A bientôt pour un drink dans l’au-delà ? Je vous embrasserais bien mais je n’ai plus de lèvre." Ava Gardner

« Votre spectacle est plutôt bien balancé . Nous avons passé une très agréable soirée avec ma femme et mes 18 enfants. Néanmoins je trouve que vous n’utilisez pas assez le mot fringale que j’aime beaucoup. Si vous l’employez dans votre prochain spectacle, je reviendrais volontiers. Vous n’en êtes pas moins de chics types et une chouette nana (d’autres mots que j’affectionne). 
PS : heureusement que vous ne faites pas de claquettes j’ai horreur de ça. SMACK. » Ronald Panthère, père de famille nombreuse

« Je me souviens encore de vos débuts en 1990 au Macumba Club de Juan-les-Pin, ces combats réglés au millimètre, ce perfectionnisme dans les chorégraphies, cet engouement si particulier que vous suscitiez dans le public, ce port royal du string-ficelle… Que de chemins parcourus ! Vraiment bravo ! » Joana, star du catch-confiture

« J’adore ce que vous faites depuis 132 ans. Je collectionne par ailleurs tout objet ayant touché la peau de personnes susceptibles de devenir star. Pourriez-vous donc m’envoyer tous les gants, chaussettes et autres sous-vêtements utilisés dans ce spectacle ? Merci de les dédicacer aux endroits légèrement souillés. » Un fétichiste culotté

« Je pèse 235 kilos et je suis très coquette. Depuis l’âge de 12 ans je porte des jeans que je fais rétrécir à même le corps en prenant des bains bouillants javellisés deux fois par jour. Aujourd’hui je suis définitivement stérile, chapeau. Sinon, j’ai adoré votre spectacle mais je n’ai guère pu rire : je portais lors de la séance un 501 taille 36. Si vous croyez que c’est drôle. » Une anonyme contrite

« Encore un chef-d’œuvre que nous ne verrons pas. » Lady Di. Jim Morrison. Stevie Wonder. Janis Joplin. Louis Jouvet. Ad lib.

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Sélection d’avis du public

Sous le ciel de Pékin Le 26 mars 2003 à 19h24

Il faut aller voir Sous le Ciel de Pekin, c'est d'avant-garde, si vous n'aimez pas , vous etes des gros ringardos... Qo

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Sous le ciel de Pékin Le 26 mars 2003 à 19h24

Il faut aller voir Sous le Ciel de Pekin, c'est d'avant-garde, si vous n'aimez pas , vous etes des gros ringardos... Qo

Informations pratiques

Tambour Royal

94, rue du Faubourg du Temple 75011 Paris

Spectacle terminé depuis le jeudi 10 avril 2003

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