De la puissance classique à l’expression romantique, tel semble être le fil conducteur de cette soirée réunissant deux pages phares de Beethoven et Brahms. Œuvre sans précédent par son ampleur, sa puissance expressive et surtout sa durée (près de 40 minutes dont 25 pour le seul premier mouvement), l’unique concerto pour violon de Beethoven est un véritable poème d’amour en musique. Ici pas de virtuosité instrumentale démonstrative mais bien une harmonieuse et puissante leçon de musique.
A l’image d’autres jeunes trentenaires comme Julia Fischer, Hilary Hahn ou Lisa Batiashvili, la néerlandaise Janine Jansen appartient à cette brillante génération où le violon se conjugue au féminin. Elle retrouve ici le chef Paavo Järvi avec qui elle a triomphé à Paris il y a quelques mois dans le concerto de Tchaïkovski. Prometteuses retrouvailles à n’en pas douter.
Au programme
Beethoven : Concerto pour violon op. 61
Brahms : Symphonie n° 1 op. 68
15, avenue Montaigne 75008 Paris