Al Lewis et Willy Clark, deux inséparables légendes de l’âge d’or de la comédie télé américaine sont plus connus sous le nom de The Sunshine Boys, titre de l’émission restée dans le souvenir de chaque américain qui les retrouvait avec délice pendant un demi-siècle. Déjà alors, leurs disputes sont incessantes : Al est aussi irascible et difficile que Willy est raisonnable et arrangeant et ils finissent par se fâcher à mort lorsque Willy prend sa retraite après une carrière de 43 ans ! Alors, lorsqu’un producteur leur propose de remonter sur le plateau pour reprendre leur duo mythique, que peut-il se passer ? Le salaire est alléchant, ils se retrouvent donc devant les caméras, mais les deux sexagénaires pètent les plombs et leur sketch reprend, rôdé, pour notre plus grand plaisir.
La compagnie flamande adapte ce vaudeville new-yorkais, un classique du genre avec toutes ses bonnes trouvailles, ses gags habituels, mais à la sauce “Marius” et réussit avec un minimum de moyens et des comédiens excellents à mettre en scène ce grand sketch, véritable ping-pong verbal, joute comique désopilante en nous faisant rire aux larmes. Un résultat hilarant !
Comp.Marius prend son nom en 1999 du premier spectacle du groupe, Marius de Pagnol, joué en flamand et en plein air, en partageant un repas avec les spectateurs. En plus de ces spectacles hors les murs, cette compagnie se produit aussi bien en Belgique qu’à l’étranger avec des spectacles qu’ils appellent des”petites entreprises” qui sont rapidement montés, installés et qui peuvent être joués en tout lieu. On a pu les applaudir à trois reprises lors du Festival Paris quartier d’été, notamment avec La Force de l’habitude de Thomas Bernhard. Les retrouver dans les murs classiques d’un théâtre comme l’Athénée pimente cette aventure…
Nous avons ri aux larmes. Avec un minimum de moyens, les acteurs de la Comp.Marius ont monté un spectacle désopilant dont Neil Simon, le grand-maître de la comédie américaine et l'auteur des Sunshine Boys, ne serait pas peu fier. (...) Waas Gramser et Kyoko Scholiers sont les efficaces faire-valoir des boutades que s'échangent Van Trier et Ilegems." Peter Haex, Gazet van Antwerpen, 31 mars 2006
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