Monologue à facettes d'une femme dans tous ses états. Paroles et chants de sa vie ordinaire. Folie douce-amère.
Elle parle. Elle chante. Elle parle et elle chante. Surtout elle parle tout haut. Elle pense. Elle s'adresse à des gens qui n'existent pas. Folie douce. Comique. Ça tourne et retourne dans sa tête. Cela revient comme des obsessions. Des fragments qu'elle ressasse. Elle ne sait plus très bien où elle en est. Assise à une table, filmée en direct par deux caméras, son visage dédoublé en gros plan apparaît de temps à autre à ses côtés.
Comme si elle se regardait dans un miroir. Georges Aperghis a composé la musique de ce qui deviendra Tourbillons, il y a une quinzaine d'années. Par la suite il a proposé au poète Olivier Cadiot d'écrire des textes. Ce sont des fragments de quelques lignes qui s'enchaînent à la façon d'une ritournelle. À partir de là, Georges Aperghis a découpé la partition pour en faire des « timbres-poste ». Ainsi est né Tourbillons où, autour de la voix de la chanteuse Donatienne Michel-Dansac, se construit un drôle de carrousel articulant sons, mots et images.
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