Trafic de Styles - Le Poids du Ciel

• Un mélange insolite entre cirque, danse et calcul mental

Après avoir présenté Squatt'age, l'Incroyable Mystère Pulp et Attention travaux, la compagnie Trafic de Styles, dirigée par le chorégraphe Sébastien Lefrançois, poursuit sa recherche en provoquant des rencontres entre la danse hip hop et d’autres formes d’expressions artistiques. Il en résulte un univers insolite et poétique qui nous semble familier et qui pourtant nous surprend toujours.

Pour jouer avec les notions de hiérarchie de nos contemporains dans la société, la compagnie se sert du burlesque et du cirque pour inventer des supercheries et susciter chez le spectateur le plaisir d’être abusé consciemment.

Librement inspiré des romans d’Italo Calvino, Le Poids du Ciel débute par l’escapade de quatre personnages sous le toit d’un monde auquel ils aspirent. Leur désir d’élévation est si grand qu’ils en oublient de maîtriser leurs destinées et perdent le fil de leurs existences.

Une histoire poétique née d’un mélange insolite entre cirque, danse et calcul mental, un récit en trois mouvements où un petit peuple d’aiguilleurs du ciel dessinera, d’illusions en facéties, d’étonnantes figures…

• Note d'intention

"Après Squatt'age, l'Incroyable Mystère Pulp et Attention travaux, la compagnie a le désir de continuer le façonnage d’une écriture chorégraphique insolite, qui ne pourra que germer d'une rencontre entre la danse Hip Hop et d'autres formes d'expressions artistiques. Cette "hybridation provoquée" ne s'oriente pas uniquement dans le but de faire avancer notre vocabulaire chorégraphique, mais plutôt de la nécessité de créer un univers étrange et poétique.

Le burlesque et le nouveau cirque serviront donc d'outils pour nourrir notre thème de réflexion basé sur la place qu'occupent les repères de hauteur "pour et par" nos contemporains dans la société.

Une recherche plastique et scénographique pour jouer avec la symbolique des notions de hiérarchie dans notre société. L’illusionnisme pour inventer des tricheries et susciter chez le spectateur le plaisir d'être abusé consciemment.

Ces premiers questionnements nous amènent forcément à poser un regard d'abord sur nous-mêmes, à fouiller dans chacune des organisations sociales, la manière dont elles se construisent se défont pour ensuite se reconstruire différemment, mais toujours en reposant leurs fondements sur des notions de verticalité."

Sébastien Lefrançois