En langue italienne.
Aboutissement stylistique inauguré avec La Traviata. Et dernière œuvre précédant le bouquet final qui verra éclore Don Carlos, Aïda, Otello et Falstaff, tous les personnages de cet opéra ont beau respirer l’esprit rationnaliste censé souffler sur le XVIIIème siècle, dès qu’il s’agit d’amour, les voici devenus superstitieux pratiquants. Semblables, en ce paradoxe, au si raisonnable Léopold Mozart, homme des Lumières qui faisait dire des messes dans toute Salzbourg sitôt sa fille guérie.
Cette coexistence du rationnel et de la magie offre un ressort dramatique qui plaît à Guiseppe Verdi : des sorcières de Macbeth, à l’Azucena du Trouvère, une parenté s’établit, conduisant à la devineresse Ulrica que chacun vient consulter. En alchimiste lui-même, Verdi ne manque pas d’ajouter le venin subtil du désir. Substance capable de ruiner même un engagement politique que l’amitié avait sanctifié.
La mise en scène de cet opéra classique de Verdi encore peu donné à Paris a été confiée à Gilbert Deflo. Cette production revient à la version originale situant l’action en Amérique.
Livret d’Antonio Somma inspiré de Gustave III ou Le bal masqué d’Eugène Scribe
Direction musicale : Renato Palumbo
Décors et costumes : William Orlandi
Lumières : Joël Hourbeigt
Chorégraphie : Micha van Hoecke
Chef des Choeurs : Alessandro Di Stefano
Distribution en alternance.
Place de la Bastille 75012 Paris
Réservation possible également au 01 40 13 84 65 pour les places non disponibles en ligne et/ou pour les choisir.
Accès en salle uniquement sur présentation du billet électronique que vous recevrez par email.