La moralité puritaine n’a pas cours au manoir de Loring Castle, domaine de Lady Winscombe. Ses filles et leurs époux ont choisi la voie de la liberté du coeur et du corps. Derrière leur distinction aristocratique, se dressent libertinage et cynisme. La venue de Pearl Landskey, jeune fille timide et prude exacerbe leurs fâcheux penchants. Une machination s’ensuit.
« Une certaine noblesse du vice décrit l’exercice quotidien du cynisme et de la cruauté au sein d’une famille fortunée britannique. La pièce ne se veut pas moralisatrice même si l’on devine vers qui ira la sympathie du spectateur ; elle est surtout prétexte à dépeindre des personnages pittoresques, baroques, truculents, précieux, sur fond d’Angleterre victorienne. Un drame se joue certes, mais en duo avec une comédie. Quatre vingt dix minutes de flirt entre gravité et
rire. »
Philippe Langlet
3, rue des Déchargeurs 75001 Paris