Jakub Hrůša, l’étoile montante de la direction d’orchestre au pupitre des Wiener Philharmoniker.
Ancien assistant de Myung-Whun Chung, le jeune chef tchèque Jakub Hrůša, directeur de l’excellant Orchestre de Bamberg est aujourd’hui l’un des maestros les plus courtisés par les plus grands phalanges symphoniques et scènes d’opéra. Qu’on en juge : Philharmoniques de Vienne et Berlin, Orchestre de la Radio Bavaroise, Leipzig, Concertgebouw d’Amsterdam, Santa Cecilia de Rome sans compter de l’autre côté de l’Atlantique où il a déjà conquis les musiciens de New York, Boston et Cleveland. Il reste méconnu en France malgré quelques rares concerts qui ont participé ici aussi à sa réputation montante.
Il y eut un concert Szymanowski-Suk Salle Pleyel en 2010, un Stabat Mater de Dvořák à Saint-Denis en 2014, une Rusalka à Bastille l’année suivante puis des concerts aux pupitres du Philharmonique de Radio France et de l’Orchestre de Paris. Aussi à l’aise en fosse qu’en concert, il aime à se faire l’avocat de son répertoire national (il est d’ailleurs président du Cercle Martinů et de la Société des amis de Dvořák).
On rêve donc de l’entendre ici dans Dvořák où l’on sait qu’il fait démonstration d’une maîtrise impeccable et brillante de la forme et des rythmes. La rencontre de ce tempérament slave et des cordes des viennois ainsi que la présence du pianiste germano-russe, qui compte désormais parmi l’élite internationale du clavier, sont un gage d’une soirée de haut niveau.
Brahms Concerto pour piano n° 2
Dvořák Symphonie n° 8
15, avenue Montaigne 75008 Paris