Quelle soirée en perspective ! Véritable star aux Etats-Unis, Yefim Bronfman est en revanche trop rare à Paris. Il est aujourd’hui en pleine possession de ses moyens pianistiques et témoigne d’une maturité qui devrait exceller dans les deux concertos qu’il joue successivement ce soir.
Il débute avec le Troisième de Beethoven qui reste un modèle du genre par l’équilibre requis entre la virtuosité du soliste et la densité de l’orchestre et enchaine avec le Deuxième de Bartók, l’un des plus difficiles du répertoire mais aussi l’un des plus passionnants par sa richesse de construction et d’invention mélodique.
Les musiciens reprendront pleine possession du territoire musical pour conclure avec le ballet folklorique de Stravinsky dans sa version de 1947, celle revue par le compositeur pour être adaptée justement à l’exécution en concert.
Beethoven : Concerto pour piano n° 3
Bartók : Concerto pour piano n° 2
Stravinsky : Trois mouvements de Petrouchka
15, avenue Montaigne 75008 Paris