« ... Chez lui, chaque expérience en amène une autre, débouche sur une nouvelle aventure, peut-être plus exaltante encore. Il se lance au milieu des années 60, en intégrant un groupe de rock. Effet immédiat. L’une de ses compositions devient un tube. S’il compose une messe rock, c’est pour le mariage d’une amie. Pourtant, elle arrive aux oreilles de Barbara, qui lui demande d’écrire les orchestrations de son album La louve. Et le pousse à chanter. En 1975, il sort donc son premier album. L’une des chansons, la plus anecdotique, la plus parodique, grattée en cinq minutes, devient un succès sous le nom de Rock n’ dollars.
C’est parti. Les tubes s’enchaînent. Il ne s’en contente évidemment pas. Il compose des musiques de films et même des spots publicitaires, pour la concision de l’exercice… C’est par accident – les instruments de ses musiciens restent bloqués en douane – qu’il se met à jouer en piano solo. Un nouveau tournant.
Il s’essaye avec un quatuor. Sa carrière va ainsi avancer entre disques personnels et expériences classiques. Homme heureux, peut-être. Homme libre, sûrement. » Michel Troadec
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