Yannick Jaulin - Menteur

De vraies histoires de menteurs
La presse

• De vraies histoires de menteurs

Du latin mentis : esprit, intelligence. Il signifie d’abord imaginer et aurait pris le sens de ne pas dire vrai par litote. Imaginer ! Feindre ! Mentir ! Le chemin est rapide, les différences ténues.

Blaise Cendrars, à qui un ami reprochait de décrire le Transsibérien sans jamais y être monté, lui répondait : « Qu’est ce que ça peut faire ? Puisque je te l’ai fait prendre ! »

Le nouveau spectacle de Yannick Jaulin raconte de vraies histoires de menteurs. Des hommes et des femmes... Ils ont enfoui leur vérité d'un jour, d’une jeunesse, d’une vie, dans un puits sans fonds. Beaucoup sont drôles, risibles, perdus dans leurs fantasmes ou leurs illusions. Une grande Arche de Noé dans laquelle nous sommes tous montés un jour !

Au fil du spectacle, le spectateur est invité à croiser le mensonge tranquille, insidieux, affable, permanent, engluant, celui des puissants de ce monde. Il contemple avec admiration le mensonge ample, incroyable qui nous conduit tout droit vers le fantastique, le rêve, qui fait vivre et espérer !

Soutenu par les notes burlesques, mélancoliques, pétillantes du bien réel Camille Rocailleux, le véritable Yannick Jaulin navigue dans les eaux floues du mensonge et de la vérité, nous prend par la main pour nous guider dans ces mondes qui en disent long sur nos propres vies.

Menteur rêve de ce merveilleux défi : vivre sans juger de ce qui est Vérité ou Mensonge, sans opposer Bien ou Mal, pour pouvoir sans contrainte être « juste », même dans l'artifice.

« Les voyageurs m’ont dit que le voyageur commençait au retour, quand il se raconte ! Que sans mensonge, la terre serait trop étroite pour nous depuis longtemps. Je suis resté pour raconter ! »

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• La presse

« Le public rit, voyage et applaudit. Une réussite. Un spectacle étonnant, dans la même veine que le précédent, J’ai pas fermé l’œil de la nuit…, dans lequel Jaulin convoquait les morts pour ne pas les oublier. » Éric Libiot, L’Express, avril 2003

« Sans doute est-ce en cela que le mensonge peut aussi servir à enchanter un monde fait de tant de situations pathétiques. La performance - car c’en est une - qu’en fait Jaulin est, elle, un pur enchantement. Et ça, c’est véridique ! » Michel Clavel, Le Progrès, Octobre 2003

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