Histoire du théâtre
Accueil du public
En 1943, au plus sombre de l’occupation allemande, ce qui n’était qu’une salle de conférence à l’abandon est transformée en théâtre d’avant garde sous l’impulsion de deux jeunes comédiens, Georges Herbert et Paquita Claude. Paquita Claude, grande résistante, profitait du lieu pour cacher de nombreuses personnes dans la cave. Pour l’anecdote, à l’occasion des travaux de rénovation récents, on a découvert un fusil datant de cette période, emmuré au sous-sol.
Les deux comédiens nomment ce lieu « Théâtre La Bruyère », du nom de la rue qui l’abrite. Très vite cette nouvelle salle devient incontournable, en particulier à partir de 1948, date à laquelle le succès de la pièce de Robert Dhéry, les Branquignols, conforte ce nouveau lieu et lui donne ses titres de gloire. En 1954, Georges Vitaly prend la direction artistique du théâtre La Bruyère, propriété de Ludmilla Vlasto. Il l’agrandit, fait construire le balcon et aménage le plateau. Le théâtre à peu de chose près ressemble à ce qu’il est aujourd’hui.
Pendant presque trente ans Georges Vitaly donnera ses lettres de noblesse au lieu. Il participera à faire connaître au grand public, entre autres, Jacques Audiberti son auteur fétiche. Il mettra en scène Eugène Labiche, Dino Buzzati adapté par Albert Camus, Tristan Bernard, Pierre Barillet et Jean-Pierre Grédy, Georges Feydeau, Staf Knop, Eugène Ionesco , Lee Falk, Rémo Forlani, etc.
En 1982, Ludmilla Vlasto cède son théâtre à Stephan Meldegg. Ce dernier oriente résolument sa programmation vers les auteurs contemporains. Il accueillera la Compagnie Laurent Terzieff, soutiendra Vaclav Havel, fera connaître Dylan Thomas, Victor Haïm, James Saunders, Alan Ayckbourn, Dario Fo. Il montera Cuisine et dépendances de Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri, l’Ampoule magique de Woody Allen, Popcorn de Ben Elton, Des Cailloux plein les poches de Marie Jones, un Petit jeu sans conséquence de Jean Dell et Gérald Sibleyras. Treize Molières récompenseront son travail.
En 2008, Marguerite Gourgue reprend le théâtre et en assure la direction. Dès son arrivée, elle rénove le foyer et le plateau pour moderniser le lieu. Sa programmation reste dans la tradition du théâtre La Bruyère de monter des créations et des œuvres d’auteurs contemporains, Pour l’amour de Gérard Philipe de Pierre Notte, Kiki von Beethoven d’Eric-Emmanuel Schmitt, Une autre vie de Bryan Friel, Le mariage de M. Weissmann de Karine Tuil, Les vœux du cœur de Bill C. Davis, Piège mortel d’Ira Levin, dans une adaptation de Gérald Sibleyras, La Louve, écrite et mise en scène par Daniel Colas, Chagrin pour Soi, de et avec Sophie Forte.
En 2008, le Théâtre reçoit le Molière du meilleur spectacle Seul en scène pour Un monde fou de Becky Mode interprété par Eric Metayer. En 2010, deux Molières viendront récompenser Les 39 marches, d’après Alfred Hitchcock, le Molière de la meilleure pièce comique et le Molière de la meilleure adaptation pour Gérald Sibleyras, mise en scène et interprétée par Eric Métayer.
En 2015, le Molière de l’Auteur pour la comédie d’Eric Assous, On ne se mentira jamais, mise en scène de Jean-Luc Moreau. En 2016, le Molière du Théâtre Privé pour Les Cavaliers de Joseph Kessel, dans une adaptation et mise en scène d’Eric Bouvron. En 2019, Chance ! reçoit le Molière du Spectacle musical.
En 2023, Marguerite Gourgue transmet la direction du Théâtre La Bruyère à Fleur et Thibaud Houdinière qui souhaitent proposer aux spectateurs un théâtre populaire, intelligent, accessible et universel.
La salle est accessible aux personnes à mobilité réduite, merci de le préciser avant votre commande au 01 40 13 84 65 (pour vérification des disponibilités).
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La comédie romantique qui se dessine sous vos yeux
5, rue La Bruyère 75009 Paris