La soirée allait être sans histoire dans la vie de Hugh et Liz Preston, avec ses lassitudes et ses petites trahisons. Mais l’histoire surgit justement au détour d’une partie d’échec. Liz annonce qu’elle part pour un autre homme.

Angleterre, années 70. Trois couples, deux appartements mais un seul espace où, pour maquiller une histoire passagère, on en joue bien d'autres : des histoires d'amour, de rancunes... Chassé-croisé qui dégénère et nous laisse sonnés, mais, thank god, sans jamais quitter la comédie !

Une succession de scènes courtes autour de la relation parents-enfants, avec des personnages durs et fragiles, terriblement humains. L'enfant roi. L'enfant médicament. L'amour qui aide, l'amour qui porte. Et l'amour qui garde l'autre petit.

Lagarce suit fidèlement une pensée, un sentiment en train de se dire, les
approches et les égarements d’une famille. On suit si bien leurs traces qu’on atteint difficilement les personnages.