Sous un pont de Paris, trois étranges clochards bucoliques racontent aux poissons médusés l’histoire merveilleuse et humoristique de la mille et deuxième nuit.

Pourquoi Aussaresses parle de ses crimes en Algérie après 40 ans ? Pourquoi la publication de son livre qui n'apporte aucune véritable révélation a fait un tel scandale ? Si le théâtre est aussi un sport de combat, pourquoi ne tremperions-nous pas joyeusement notre louche dans cette soupe aux questions ?

Paradoxalement, c'est dans l'métro, que les personnages de cette pièce (la seule qu'ait écrite Raymond queneau) conçoivent les plus beaux voyages, ceux qu'on ne fera jamais. Mais n'est ce pas ainsi que les "hommes vivent" ? Raymond Queneau nous en donne la clef grâce à sa drôlerie pataphysicienne, sa poésie.

Les rapports étranges et ambigus qu'entretiennent une mère et ses filles avec les "gardiens" successifs de l'endroit où elles vivent recluses. Qui sont-elles ? Quel est cet endroit ?

"J'ai commencé à écrire un Pamphlet mais les personnages ont décidé d'en faire et d'en dire à leur tête. Ils m'ont obligé à  les suivre, plus ou moins comme je pouvais dans les aventures qu'ils s'inventaient : dans un bureau ministériel, dans un bureau directorial de la city de New-York…