Allain Leprest est un chanteur discret avec une forte personnalité. Si cela semble être un paradoxe, il n'en est rien. La radio et la télévision, à quelques exceptions près ne le programment pas. Pourtant, il est reconnu comme un des auteurs les plus intéressants de sa génération.
- Chronologie
Il est décédé en août 2011.
En 2010, la Sacem lui remet un Grand Prix de poésie.
En 2009, l'Académie Charles Cros salue l'ensemble de son œuvre
En 2005 Il enregistre un dernier album Donne-moi de mes nouvelles.
2002 Sortie en Octobre de son second albm public Je viens vous voir, enregistré avec Jean-Louis Beydon au piano et Philippe Leygnac aux percussions à Castres (France) les 16 et 17 Octobre 2001.
2000 On le retrouve sur une scène parisienne, celle du Limonaire, chaque mardi du mois à partir de janvier. Héritier d'une certaine chanson réaliste, entre bistrots et alcool, Allain Leprest est aussi et à sa manière un chanteur engagé. On pourrait penser que ce n'est plus dans l'air du temps. Pourtant le public est loin d'être indifférent aux mots et à la personnalité de cet homme, débarqué sur le tard, mais qui semble assez proche de jeunes groupes comme la Tordue ou les Têtes Raides.
1999 C'est sur scène que Leprest s'exprime le mieux. Après un passage aux Francofolies de La Rochelle en juillet, il se produit dans une petite salle parisienne, l'Européen du 10 au 17 octobre. Cette même année, il écrit sur des musiques de son complice Romain Didier les textes d'une histoire pour enfants " Pantin-Pantine " qui aborde le délicat thême de l'enfance face à la mort. Ce travail permettra aux deux chanteurs d'être nominés pour la première (et seule fois ?) aux victoires de la Musique... Les prix et reconnaissances se bousculent : cette année-là il recevra aussi le grand prix national de la musique 1999.
1998 Allain Leprest publie un nouvel album chez Night & Day, Nu. Les mélodies sont composées par Romain Didier bien sûr mais aussi Kent, Higelin, Gilbert Laffaille et Yves Duteil. Les textes sont quant à eux signés Allain Leprest : inspirés du quotidien, " SDF " , de son quotidien, " Madame " pour sa fille ou " la Courneuve " , lieu de rencontre avec sa femme. Ils sont toujours aussi forts et donnent l'impression qu'il s'agit d'un langage ciselé par un orfèvre des mots.
1996 Encore un prix : grand prix Raoul Breton
1995 Mémorable Olympia. Le 20 février 95, il donne un récital unique à l'Olympia à Paris pour la première fois de sa carrière. Il est accompagné de trois musiciens. C'est la consécration. On lui trouve des accents de Brel, reconnaissant ainsi son grand talent d'interprète, avec une ample gestuelle. A la suite de cette soirée mémorable, il sort un disque live Il pleut sur la mer...
1994 Il signe les textes de l'album Al dente de Francesca Solleville, une chanteuse dans la tradition " rive-gauche " . Lui-même sort un nouvel album 4 toujours chez Saravah, et se produit durant trois semaines au Théâtre d'Ivry en mars 94. L'été est bien rempli puisqu'il donne aussi des concerts à l'Estival d'Aubervilliers en juin, aux Francofolies de la Rochelle en juillet, à la Fête de l'Humanité en septembre et au Festi'Val-de-Marne en octobre.
1993 Allain Leprest se produit en mars au Théâtre Dejazet à Paris et dans de nombreux festivals dont celui des Francofolies de la Rochelle (la même année). L'album " Voce a Mano " sera courroné Grand prix de l'académie Charles Cros.
1992 En fait, c'est avec l'accordéoniste de jazz Richard Galliano que va se réaliser Voce a mano. La voix râpeuse du chanteur se mêle très bien aux envolées de l'instrument. La presse est d'ailleurs dithyrambique. Cela débouche sur un spectacle en avril au Théâtre Clavel à Paris.
1990 Après s'être fâché avec Gérard Meys, deux années de doute et de " vaches maigres " vont s'écouler jusqu'à la collaboration d'Allain Leprest avec Pierre Barouh, directeur du label Saravah.
1988 Romain Didier signera aussi d'autres musiques sur l'album 2. Allain Leprest se produit alors au Festival de la Chanson Française de Sarrebrück, celui du Val-de-Marne et dans plusieurs Fêtes de l'Humanité. Le rassemblement annuel des communistes français est une manifestation qu'il connaît bien. Lui-même communiste, il fréquente depuis longtemps cette manifestation. Il y a même rencontré sa compagne Sally, d'origine mauritanienne avec qui il a deux enfants.
1986 Dans la foulée de Bourges, il signe chez Meys, la maison de disques de Jean Ferrat et de Gérard Meys. Leprest sort un premier album intitulé Mec. Il écrit aussi pour d'autres comme Isabelle Aubret dont il fait la première partie à l'Olympia en 86, Juliette Gréco ou Romain Didier qui devient son ami et qui signe déjà certaines musiques du premier album.
1985 L'année de la Révélation auprès du grand public au festival du Printemps de Bourges. En une demi-heure de " Tremplin " , il est repéré par les professionnels présents qui voient en lui un poète doublé d'un interprète de talent.
1982 Après plusieurs métiers dont celui d'éducateur, il vient à Paris pour chanter dans divers cabarets comme le Caveau de la Bolée ou Chez Georges et se faire ainsi quelques maigres cachets.
1981 Paraît un recueil de poésie d'une vingtaine de textes Tralahurlette préfacé par Henri Tachan, chanteur à textes français, rencontré quelques temps auparavant et qui l'encourage. Le chemin vers le métier de chanteur est long.
1971 A dix-sept ans, alors qu'il entre en CAP de peintre en bâtiment, il commence à écrire des chansons. Malheureusement, il est envoyé d'office faire son service militaire dans les parachutistes. Cela se passe relativement mal. Son insoumission et une certaine provocation pointent déjà le nez.
1954 Allain Leprest est né à Lestre dans le Cotentin le 3 juin. Il est issu d'une famille modeste, son père est menuisier. Un goût immodéré pour le music-hall et la radio lui ouvre les oreilles. Le jeune Allain découvre ainsi Léo Ferre et Georges Brassens.
Cet(te) artiste n'est pas lié(e) en ce moment à un spectacle.
Théâtre Victor Hugo à Bagneux, Bagneux
Ce concert est un vibrant hommage à l’auteur-interprète Allain Leprest. Chanteur « torturé » et « pudique », que l’on a pu qualifier de rimbaldien au regard de la puissance poétique de ses textes « beaux à pleurer ». Avec la sensibilité qui leur est propre, Clarika, Cyril Mokaiesh, Romain Didier et Enzo Enzo se glissent dans l’univers de Leprest, pour faire entendre une vingtaine de ses chansons.
La Cigale, Paris
Ce concert est un vibrant hommage à l’auteur-interprète Allain Leprest. Chanteur « torturé » et « pudique », que l’on a pu qualifier de rimbaldien au regard de la puissance poétique de ses textes « beaux à pleurer ». Avec la sensibilité qui leur est propre, Clarika, Cyril Mokaiesh, Romain Didier et Enzo Enzo se glissent dans l’univers de Leprest, pour faire entendre une vingtaine de ses chansons.
Théâtre Edouard VII, Paris
Espace culturel André Malraux au Kremlin-Bicêtre, Le Kremlin-Bicêtre
La Cigale, Paris
Européen, Paris
Lucernaire, Paris
Européen, Paris
Déchargeurs, Paris
Déchargeurs, Paris