Prenez une petite troupe d’acteurs, chanteurs, musiciens. Laissez-vous guider par leur petite fanfare poétique et festive dans le grand cabaret du monde tel qu’il va ou ne va pas. Vous découvrirez à la manière d’un vrai-faux journal télévisé un cabaret poético-politique, une chronique sens dessus dessous, subversive, salutaire, un peu provocatrice, rosse, mais gaie, acide et émouvante.

Etty Hillesum est morte à Auschwitz en 1943. Quelques années auparavant, cette jeune femme juive hollandaise écrivait son journal, en y consignant ses états d’âme, sa confiance dans l’Homme, alors même que le piège de l’anéantissement se refermait sur les Juifs en Europe.  A partir de huit cahiers, Bruno Abraham-Kremer nous propose une adaptation très sobre pour quatre voix, un piano et quelques chants, qui témoigne de la clairvoyance et de l’appétit de vivre d’une femme douée pour le bonheur…

(Sous réserve). Au départ, montrer au cours d’une même soirée la rencontre des textes, des musiques et des voix. Six textes d’auteurs contemporains dont la langue façonne le théâtre, six comédiens choisis pour la singularité de leur parcours, six compositeurs interprètes et leur partitions originales.