Sur les routes depuis 20 ans, entre créations, tournées, recherches et pédagogie, Anne-Cécile Chane-Tune oeuvre en permanence autour de la question du mouvement et de son langage. Sa plongée constante au creux de cet humus de connaissance artistique et intellectuelle, a pour but d'élargir et d’affiner sa perception de l’art de la danse. Citoyenne de ce monde, elle reste éveillée aux corps dans sa plasticité, son humanité et son intelligence sensible.

Née à l'île de la Réunion en 1981, Anne-Cécile Chane-Tune se découvre un amour pour la danse à l'âge de 14 ans et décide de s'exiler vers l’Europe, dans le milieu artistique et chorégraphique. Elle étudie la danse classique et contemporaine au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Lyon et poursuit sa carrière à Bruxelles. A partir de l’âge de 20 ans, elle traverse les pays du monde via diverses créations, productions, belges et françaises mais aussi par le déploiement riche de l’enseignement de l’archive Axis Syllabus Research Meshwork.

En 2017, par intuition et nécessité, elle développe son premier projet chorégraphique et pictural, Racines. Son langage se définit par la rencontre de la matière, créant un paysage. Il questionne le commun de nos racines ancestrales et le mouvement convergeant entre l’humanité et la vie végétale. 

Avec Prisme (titre provisoire), elle entame sa deuxième recherche personnelle, s’inspirant des couleurs par leur matière, vibrations et lumière et du courant philosophique l’écoféminisme. Elle tend ainsi, à faire émerger sa propre esthétique chorégraphique. »

• Actualités –  nouvelles productions

Plus récemment, elle intègre la Compagnie Mossoux/Bonté avec le spectacle Ophélia-S. Intervient en tant que chorégraphe pour le projet théâtral La petite fille qui ne voulait pas devenir un chien de la Compagnie Foule théâtre et est en première collaboration avec Stéphanie Mangez pour sa prochaine production théâtrale A (Contre) temps. Elle retrouve la Compagnie Arcosm pour sa nouvelle production 18mn 34secondes, avec Thomas et Bertand Guerry.»

« Pour résumer ses projets phares : Anne-Cécile Chane-Tune a eu du Blush Wim Vandekeybus comme du Pellis Thibaud Le Maguer, est passée au Gadget Study et aux Mariès Matteo Moles pour ensuite se poser A l'Ombre des Arbres et tourner en Spirale Félicette Chazerand. Elle rencontre Lisa et Traverse le monde avec la compagnie Arcosm, s'investit dans les recherches collectives via l'Axis Syllabus Research Meschwork en restant en connectée à Bruxelles avec le collectif En Transit... en tant qu'interprète-chorégraphe.

Elle assiste Frey Faust comme pédagogue et artiste chorégraphe. Poursuivant sa carrière, elle rencontre l'artiste plasticienne Miet Warlop, interprète les projets Leaves of Grass de Bud Blumenthal, Meta et Sirènes d'Elodie Paternostre (vidéo-danse), retrouve la compagnie Arcosm - Thomas Guerry et Camille Rocailleux pour sa nouvelle création Subliminal. Elle continue à rendre les Corps Confiants sur scène et interprète à la biennale de Charleroi et Noël au Théâtre une rOnde de Félicette Chazerand. Elle intègre le travail questionnant la matière avec HIVE Pietro Marullo. Elle est invitée en tant que chorégraphe à guider les comédien.ne.s pour le projet théâtral La Ronde Flamboyante, mise en scène Olivier Lenel, écriture Emmanuel De Candido. Elle devient assistante chorégraphique de Félicette Chazerand pour le projet Petite ronde. Elle continue de collaborer aux évènnements internationaux autour de l'archive de l'Axis Syllabus en tant qu'enseignante pour et performeuse.»

Photo : © Lionel Devuyst