Comédienne professionnelle, Anne Martinet a joué principalement au théâtre dans une trentaine de spectacles.
Elle a tourné également dans une vingtaine de téléfilms : elle était, entre autres, le sosie d’Anny Duperey dans Le voyage de la grande Duchesse de Joyce Bunuel, la femme de Daniel Mesguish dans Une partie en trop.
Elle a interprété quelques rôles au cinéma, notamment dans Pense à moi d’Alain Bergala, Le journal de ma tête de Ursula Meier et récemment dans Crazy for God de Laura Dawn, USA.
Sa formation professionnelle s’enracine dès ses vingt ans à l’école supérieure du Théâtre National de Strasbourg (TNS) où elle travaille sous la direction de metteurs en scène exigeants, notamment celle de Jacques Lassalle, Stuart Seide, Jean Dautremay, Nelly Borgeaud, Christian Rist, Claude Stratz, Jean-Claude Perrin, Philippe Sireuil. Elle est dans la même promotion que son ami Jean-François Sivadier avec lequel elle joue fréquemment dans de nombreux spectacles au TNS.
Puis, elle complète sa formation avec Lilo Baur, Alain Françon, Dominique Pitoiset, Maurice Bénichou, Philippe Hottier qui lui apportent de nouveaux horizons.
Son premier spectacle professionnel est l’opéra Tancrède de Campra, sous la direction de Jean-Claude Penchenat du Théâtre du Campagnol à l’Archevêché au Festival d’art lyrique d’Aix-en-Provence.
Puis elle enchaîne les spectacles, notamment à la Comédie de Genève, puis en tournée avec la troupe de Jean-Louis Hourdin avec Casimir et Caroline d’Ödon von Horvath, elle joue régulièrement à Paris, notamment dans Le Café de Goldoni mis en scène par Ivan Morane, puis au Théâtre de Vidy-Lausanne où elle joue le rôle de Camille dans On ne badine pas avec l’amour d’Alfred de Musset et le rôle d’Eglé dans La Dispute de Marivaux sous la direction de Dominique Catton, puis elle interprète le rôle de Marie dans Kleist mis en scène par Jean Lacornerie au Festival du Haut-Allier.
Elle fonde ensuite sa propre compagnie avec laquelle elle joue notamment dans La Ronde d’Arthur Schnitzler sous la direction d’André Steiger, HS to HS d’après Ashes to ashes d’Harold Pinter, Aurélia Steiner et Le Navire Night de Marguerite Duras, Le métier de Vivre de Pavese où elle joue aux côtés de Michael Lonsdale sous la direction de Jean Bart, La musica deuxième de Marguerite Duras et La main qui ment de Jean-Marie Piemme sous la direction de Philippe Sireuil.
Anne Martinet a également fait des études terminales de piano classique, de chant et de danse, disciplines exigeantes qui complètent sa formation d’actrice.
Elle adapte la nouvelle de Stefan Zweig 24 heures de la vie d’une femme en monologue. Ce spectacle a vu le jour en 2018 dans une première version orchestrée par Anne-Marie Delbart puis a été retravaillée avec la complicité de l’acteur Juan Crespillo qui signe ici sa première mise en scène.
H24, 24 heures de la vie d’une femme a été joué dans deux théâtres à Genève, dans le Jura, au Festival d’Avignon 2023 où il a été cité dans les 30 incontournables à voir dans le off avec TT dans Télérama, au Festival de Montigny-sur-Loing, puis à la Manufacture des Abbesses et enfin il est repris cet automne 2024 à la Folie Théâtre où il atteindra plus de 100 représentations. Ce spectacle reçoit d’excellentes critiques tant du public que de la presse.
Photo : © Carole Bellaïche
A la Folie Théâtre, Paris
Ce seule en scène, adaptée de la bouleversante nouvelle de Stefan Zweig, est le récit d’une femme qui décide de sauver un homme perdu et qui se trouve entraînée dans un tourbillon de passion. Un touchant monologue. À partir de 12 ans.
Manufacture des Abbesses, Paris
Ce seule en scène, adaptée de la bouleversante nouvelle de Stefan Zweig, est le récit d’une femme qui décide de sauver un homme perdu et qui se trouve entraînée dans un tourbillon de passion. Un touchant monologue. À partir de 12 ans.